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23 mai 2019

Des positions très contrastées On sait déjà que pour les boissons alcoolisées, il existe un faible niveau d'harmonisation des réglementations nationales avec les normes Codex d’étiquetage. Lors du débat à Ottawa, la question de la présence de la teneur en alcool ainsi que des exigences énergétiques et l'information nutritionnelle sur l'étiquette des boissons alcoolisées a rapidement émergé et fait apparaître des positions nationales contrastées.Certaines délégations considèrent que les textes existants du Codex s'appliquent suffisamment aux boissons alcoolisées et qu'en raison des différentes variétés de boissons alcoolisées et des valeurs sociales entourant l'utilisation de ces produits, il est préférable de les traiter au niveau national plutôt qu'au niveau du Codex. Mais d’autres pays ont souligné qu’il pourrait être nécessaire de fournir des orientations supplémentaires spécifiques à l'étiquetage des boissons alcoolisées et puisque les boissons alcoolisées ne sont pas des denrées alimentaires ordinaires, il importerait d'informer les consommateurs des risques pour la santé associés à la consommation d'alcool par une information fiable sur l'étiquette. L’OIV met en avant son expertise L'OIV qui avait délégué sur place son coordinateur scientifique Jean-Claude Ruf a attiré l'attention du Comité sur la complexité de l'étiquetage des boissons alcoolisées.Si le Codex venait à entreprendre de nouveaux travaux, l’OIV a d’ores et déjà précisé qu’il serait nécessaire de définir la teneur minimale en alcool des boissons alcoolisées et de clarifier la définition des produits pour lesquels la norme serait applicable afin de tenir compte des spécificités de certains produits. Rappelons que l’OIV a déjà entrepris des travaux de révision de sa norme sur l'étiquetage des vins et des spiritueux de vin, et qu’il serait utile que les éventuels débats du Codex puissent prendre en considération les travaux de l'OIV qui est la seule organisation intergouvernementale internationale coopérant sur ce sujet avec le Codex. Un dossier à suivre au sein des groupes de travail formés par le Codex…45ème session du Comité Codex sur l’étiquetage des denrées alimentaires (CCFL).

13 mai 2019

Azélina Jaboulet-Vercherre.Le 5 avril 2019, le Comité scientifique et Technique de l’OIV a désigné l’historienne, médiéviste, spécialiste de l'histoire du vin, à la Présidence du Jury International des Prix de l’OIV. Azélina Jaboulet-Vercherre est la première femme désignée à cette fonction depuis la création des Prix de l’OIV en 1930.Cérémonie de remise des Prix OIV en 2015.Docteur en histoire (Yale, USA), la Présidente des Prix de l’OIV est titulaire d’un quadruple cursus en histoire de l’art, archéologie, littérature et histoire. Sa thèse a centré ses investigations sur la littérature médicale et la philosophie naturelle du XIIe au XVe siècle.En dehors de ses études historiques, l'auteure a développé son sens critique grâce à une formation pluridisciplinaire en histoire de l'art et littérature anglo-saxonne.Son approche novatrice du vin se distingue de toute mode : elle met l’accent sur l’harmonie entre vin, art, musique, émotion et sentiments.Par sa démarche historiographique et culturelle, elle œuvre au renouvellement de la taxinomie du vin, au-delà des cadres habituels. Cette pluridisciplinarité donne une envergure unique à ses cours d’histoire du vin et ses conférences-dégustations dispensés à travers le monde.Professeur invité à Sciences Po (Paris, Summer School), elle a été mandatée pour créer la « Sciences Po Wine School ».Plusieurs années d’enseignement à l’Ecole hôtelière de Lausanne et l’Ecole d’ingénieurs œnologues de Changins, lui ont permis de développer ses connaissances dans les vins suisses.Elle est Juré-dégustatrice dans plusieurs concours.Azélina Jaboulet-Vercherre a obtenu deux Prix de l’OIV et une Mention spéciale de l’OIV en 2013, 2015 et 2017. Prix OIV 2013 en Histoire, Littérature et Beaux-Arts avec :Florilège de Discours savants sur le Vin - Ecrire le Vin d'Homère à Rabelais.Prix OIV 2015 en Vin et Santé avec :The Physician, the Drinker, and the Drunk - Wine’s Uses and Abuses in Late Medieval Natural Philosophy.Mention spéciale 2017 en Littérature avec :Le vin, entre nature & culture.LE JURY DES PRIX DE L’OIVMEMBRES 2019Présidente : Mme Azélina Jaboulet-Vercherre / France1ère Vice-Présidente : Mme Christiane Blum / Luxembourg2nd Vice-Président : M. Luís Carlos Ferreira Peres De Sousa / PortugalSecrétaire scientifique : M. Jean-Luc Berger (Jusqu’en octobre 2019) / FrancePrésidente de l’OIV : Mme Regina Vanderlinde / OIV (Brésil)Directeur général de l’OIV : M. Pau Roca / OIV (Espagne)Vice-Présidents /te des Commissions et sous-Commissions de l’OIVM. Benjamin Bois / VITI / FranceM. Luigi Moio / ŒNO / ItalieM. Tony Battaglene / ECO DROIT / AustralieMme Nuria García Tejedor / SÉCURITE & SANTÉ / Espagne(M. Luís Carlos Ferreira Peres De Sousa) / RAISINS / PortugalM. Ondřej Mikeš / MÉTHODES D’ANALYSE / République TchèqueEx-Présidents/tes de l’OIV invités/éesMme Monika Christmann / AllemagneMme Claudia Quini /ArgentineM. Yves Bénard / FranceM. Peter Hayes / AustralieM. Reiner Wittkowski / AllemagneSavoir plus sur les Prix de l'OIV

12 mai 2019

Lors de la dernière réunion du Comité exécutif de l’OIV, le directeur général Pau Roca a informé les Etats membres qu’un nouveau bail avait été signé pour une implantation fonctionnelle rue Monceau, Paris 8ème, tout en posant les premiers jalons pour qu’une situation plus adaptée soit trouvée avec la France en sa qualité d’Etat hôte du siège de l’Organisation. Situé à proximité du Parc Monceau, du siège de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et d’un centre de conférence, le nouveau siège fera l’objet de travaux d’aménagement au cours de l’été auxquels certaines entreprises du secteur pourraient contribuer sous forme de mécénat. Pour le reste des travaux, un appel à intérêt est lancé afin de sélectionner les entreprises compétentes. Si de nombreux Etats membres ont exprimé leur regret de quitter le siège historique où a été négocié la rénovation de l’Accord instituant l’OIV, ils ont également appelé de leurs vœux une solution qui puisse permettre de retrouver d’ici le Centenaire de l’OIV en 2024 un site qui pérennise le siège de l’Organisation pour y développer de nouvelles activités et répondre aux défis du prochain siècle.

09 mai 2019

Le coordinateur scientifique de l’OIV, Jean-Claude Ruf a participé à la 13ème session du Comité Codex sur les Contaminants dans les aliments (CCCF) qui s’est tenue du 29 avril au 3 mai 2019 à Yogyakarta, Indonésie.Parmi les points à l’ordre du jour de cette session, les délégations des Etats-membres présents ont discuté de la révision des limites maximales de plomb dans les aliments et notamment celle du vin. Lors de la précédente session en 2018, et après intervention de l’OIV indiquant qu’il conviendrait également de prendre en compte les caractéristiques spécifiques de certains types de vins, tels que les vins fortifiés dont une importante partie serait exclue du commerce internationale si la limite proposée était fixée à 0,05 mg/kg.Aussi, à l’issue de la réunion de 2018, le CCCF a décidé de rétablir un groupe de travail électronique, présidé par les États-Unis, afin de travailler sur les limites maximales (LM) pour le vin obtenu à partir de raisin et pour les vins mutés obtenus à partir de raisins récoltés après la date d'établissement de la LM.Depuis plus d’un an l’OIV a engagé une révision de ses propres limites en plombLors de la 13ème session du CCCF en 2019, le Comité a discuté des recommandations du groupe de travail concernant les limites maximales en plomb pour les vins et les vins fortifiés. Lors de ses discussions, L'OIV a attiré l'attention du CCCF sur le fait qu'une limite trop basse, pourrait avoir une conséquence importante dans le commerce international. De plus, Jean-Claude Ruf a également indiqué que l'OIV avait depuis plus d’un an engagé une révision de ses propres limites en plomb et qu’une proposition de révision sera proposée pour adoption finale lors de la prochaine Assemblée générale de l’OIV en juillet 2019 en Suisse. Cette proposition vise à fixer une limite à 0,10 mg/L dans les vins et 0,15 mg/L dans les vins de liqueurs. Enfin l’OIV a encouragé le CCCF à prendre en compte les nouveaux travaux de l'OIV sur cette question, afin d'éviter toute duplication ou incohérence dans les limites potentielles à l'avenir.A l’issue des discussions au sein du CCCF, si certaines délégations étaient favorables à une limite maximale de 0,05 mg/Kg pour les vins, un consensus s’est fait sur une limite maximale à 0.1 mg/Kg pour les vins et une limites spécifique à 0,15 mg/Kg pour les vins de fortifiés/de liqueurs. Ces limites s’appliquent pour les produits élaborés après la date d'établissement de la LM. Ces propositions seront soumises pour adoption à la Commission du Codex Alimentarius en Juillet 2019.Cohérence des normes et du commerce internationalIl faut donc se réjouir, pour la cohérence des normes et du commerce international, que l’OIV et le Codex Alimentarius adoptent les même limites pour les vins et les vins fortifiés/de liqueurs.Par ailleurs le Comité a convenu également de lancer un nouveau travail pour 2020 sur la révision du Code de pratique pour la prévention et la réduction de la contamination par le plomb dans les aliments, adopté par le Codex en 2004. (CAC / RCP 56-2004) afin d’intégrer des moyens de réduction de la teneur en plomb dans les aliments y compris les vins.

16 avr 2019

Regina Vanderlinde a également pris part à la 12ème édition du Concours des vins de Chypre, un évènement placé sous le patronage de l’OIV.Nous avons rencontré la présidente afin de recueillir ses impressions sur sa visite et sur le rôle des concours des vins. Comment c’est passé votre séjour à Chypre ?C’est la première fois que je me rendais à Chypre. J’ai été impressionnée par la beauté de ce pays et l’accueil chaleureux qui m’a été réservé. J’ai eu l’opportunité d'avoir une réunion bilatérale avec le ministre de l'agriculture, du développement rural et de l'environnement, Costas Kadis, à qui j'ai exprimé la satisfaction de l'OIV quant à la qualité des relations maintenues avec les délégués chypriotes. Le ministre a manifesté son souhait d’organiser le 46ème Congrès de l’OIV à Chypre (en 2013). Dans le cadre de ma visite, j’ai participé à la conférence technique « La production de vin dans la sphère de la différentiation et de la compétitivité mondiale », où j’ai présenté le rôle de l’OIV en tant que référence scientifique et technique du secteur vitivinicole mondial. Enfin, j’ai pris part à la 12ème édition du Concours des vins de Chypre.Vous avez récemment participé à plusieurs concours placés sous le patronage de l’OIV. Qu’avez-vous pensé du Concours des vins de Chypre ?Le Concours des vins de Chypre bénéficie du patronage de l'OIV depuis 2008. Malgré le caractère national de cet évènement, j'ai pu constater lors des dégustations un strict respect des normes de l’OIV applicables aux concours internationaux des vins et boissons spiritueuses d’origine vitivinicole. En ce qui se réfère à la qualité des échantillons, j’ai été impressionnée par les vins variés et intéressants présentés au concours. J’ai eu la chance au cours de cette semaine de déguster plusieurs vins exceptionnels issus des cépages naturels et extraordinaires qu’offre Chypre. Nous avons dégusté 194 échantillons provenant de 36 caves différentes. Cet exercice nous a montré l'ampleur de l'évolution du secteur vinicole dans le pays.La présidente de l'OIV avec avec le ministre de l'agriculture, du développement rural et de l'environnement, Costas Kadis. © Ministère de l'agriculture, du développement rural et de l'environnement Selon vous, pourquoi les normes de l'OIV sont-elles si importantes?Les normes de l'OIV permettent aux producteurs de concourir sous conditions contrôlées et justes, garantissant que les échantillons sont anonymes et jugés dans des conditions de dégustation optimales, avec une évaluation basée sur des critères sensoriels harmonisés.Les concours des vins de l'OIV revêtent une grande importance, car ils se penchent sur des aspects fondamentaux.On peut souligner le fait qu’ils promeuvent la connaissance de vins d’une qualité exceptionnelle. Bien entendu, cela motive les producteurs à améliorer leur niveau technique et scientifique de production, ce qui contribue également à l’essor de la filière vin.Le vin est une boisson millénaire et historique, et les concours des vins s’avèrent donc très importants pour promouvoir la valeur historique et sociale de ce produit unique en tant qu’élément actif de la civilisation.Autre point essentiel quant au rôle des concours des vins : ils doivent également encourager une consommation responsable."Lorsque je participe à un concours des vins, je tiens à toujours exprimer mes plus vives félicitations aux gagnants. L'obtention d'un prix pour un vin veut dire beaucoup", Regina Vanderlinde. © Ministère de l'agriculture, du développement rural et de l'environnement Qu’en est-il de la valeur des médailles ?Avec les règles de l’OIV, les médailles représentent une réelle valeur, car nous limitons les récompenses à 30 % des vins présentés, ce qui conduit parfois à écarter des vins de grande valeur de la liste des gagnants.C’est pourquoi lorsque je participe à un concours des vins, je tiens à toujours exprimer mes plus vives félicitations aux gagnants.L'obtention d'un prix pour un vin veut dire beaucoup.Cela signifie que celui qui a créé ce vin aspirait à obtenir une boisson exceptionnelle dotée de caractères uniques, en assemblant de belles couleurs, une multitude de reflets et parfums ainsi que des arômes parmi les plus subtiles.Que ce soit ici ou partout ailleurs dans le monde du vin, c’est la recherche de la singularité qui est source de toutes les motivations. Ceux touchent du doigt des vins exceptionnels seront toujours récompensés.Et plus important encore, les vins primés constituent une référence pour les consommateurs et une reconnaissance importante pour les producteurs.

Huit choses à savoir sur le secteur du vin à Chypre (source : gouvernement chypriote)
  • Chypre est une région vitivinicole historique riche d’une tradition de plus de 5500 ans.
  • Il s’agit de l'unique zone libre de phylloxéra de l’Union européenne (parmi les trois seules nations libres de phylloxéra au monde).
  • La surface actuelle du vignoble est de 7710 hectares.
  • Le pays présente une mosaïque unique de dix cultivars autochtones de Vitis vinifera : xynisteri, mavro, maratheftico, giannoudi, ofthalmo, promara, morocanella, spourtico, canella et vlouriko.
  • La production de vin s’est élevée à 109 200 hectolitres en 2018.
  • Cinq régions bénéficient de la reconnaissance d’une appellation d’origine protégée (AOP) : Commandaria, KrasochoriaLemesou, LaonaAkamas, VouniPanayia-Ampelitis et Pitsilia.
  • Le Commandaria, un vin doux élaboré à base de raisins séchés au soleil, est incontestablement le produit phare de la filière vin.
  • Quatre districts bénéficient de la reconnaissance d’une indication géographique protégée (IGP) : Lemesos, Pafos, Larnaka et Lefkosia.
En savoir davantage sur les normes OIV
Pour de plus amples d'informations sur les normes OIV pour les concours internationaux des vins et boissons spiritueuses d'origine vitivinicole, suivez ce lien.

10 avr 2019

Le directeur général de l’OIV, Pau Roca, a présenté le 11 avril au siège de l’Organisation à Paris, des éléments d’informations sur la production viticole, la consommation de vins, ainsi que des échanges internationaux en 2018.

  • Un vignoble mondial à 7,4 millions d’hectares en 2018
  • Une forte progression de la production qui 292,3 millions d’hectolitres, représentant une augmentation de 42,5 Miohl par rapport à 2017
  • Une consommation quasi-stabilisée 246 millions d’hectolitres
  • Des échanges mondiaux de vin en progression avec 108 millions d’hectolitres et une augmentation en valeur de 1,2 % pour attendre le 31,3 Mrd EUR
Consulter communiqué de presseNote de conjoncturePrésentation PPT

20 Mar 2019

La présidente de l’OIV, Regina Vanderlinde, et le coordinateur scientifique de l’OIV, Jean-Claude Ruf, ont participé à la 31ème session du Comité du Codex Alimentarius sur les Principes généraux (CCPG) qui s’est tenue du 11 au 15 mars 2019 à Bordeaux, France.Le coordinateur scientifique de l’OIV, Jean-Claude Ruf et la présidente de l’OIV, Regina Vanderlinde.Lors des discussions sur les enjeux émergents et futurs, la présidente a souligné que plusieurs sujets en discussions au sein du CCGP étaient aussi pris en compte au sein de l’OIV, ce qui montrait de manière significative la nécessité de poursuivre et accroitre la collaboration entre les deux organisations.Regina Vanderlinde a précisé que l’OIV participait à plusieurs projets, qui sont également en cours de discussion au sein du Codex en particulier :

  • La prise en compte des objectifs de développement durable 2030
  • La question de la fraude alimentaire et l’intégrité, l’authenticité des aliments
  • L’information du consommateur à travers les travaux du Comité Codex sur l’étiquetage alimentaire (CCFL)
  • L’observation de l’application des normes
  • Les mécanismes visant à améliorer la coordination avec les autres organisations internationales
La Présidente de l’OIV a conclu qu'il était nécessaire de poursuivre la coopération et la coordination pour ce qui concernait les activités présentant un intérêt commun pour l'OIV et qu’il serait important que le Codex puisse s’appuyer sur l’expertise de l’OIV en tant qu’Organisation de référence pour les produits vitivinicoles.Discours de Regina Vanderlinde (en français avec des sous-titres en anglais)Fichier audio"Il serait important que le Codex puisse s’appuyer sur l’expertise de l’OIV en tant qu’Organisation de référence pour les produits vitivinicoles", Regina Vanderlinde, présidente de l'OIV.

18 Mar 2019

Pour assister à cette conférence de presse, les journalistes sont priés d’adresser un email avec leur nom et leurs coordonnées professionnelles à press@oiv.intDate : jeudi 11 avril 2019Heure : 11h00Lieu : Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), 18 rue d’Aguesseau, Paris 75008 Métro Madeleine ou Concorde [voir sur la carte]

11 Mar 2019

Pau Roca, directeur général de l’OIV, a pris part à la cérémonie d’ouverture officielle, à l’occasion de laquelle il a transmis une note d’optimisme : « nous devrions voir le changement climatique comme une opportunité ». À la question de savoir en quoi devrait-il représenter une opportunité, il a répondu : « il donnera naissance à un nouveau modèle économique basé non sur la croissance mais sur la durabilité. La durabilité constitue la nouvelle valeur de l’économie mondiale ». « Le vin est en bonne place pour s’adapter au changement climatique » D’après Pau Roca, « Le vin est en bonne place pour s’adapter », argumentant que « mieux que d'autres secteurs, la filière vin est dotée d’une grande capacité d’adaptation et a déjà su démontrer sa performance et sa résilience » Dans un secteur qui repose sur une multiplicité d’acteurs, « lorsque les leaders de la filière vin travaillent sur quelque chose, les résultats en son rapidement disséminés auprès des producteurs, fournisseurs et petites entreprises ». Le directeur général a donc salué la tenue de la conférence « Climate Change Leadership », pour « incarner un exemple à transmettre à la filière vin ».«La durabilité constitue la nouvelle valeur de l’économie mondiale », Pau Roca, directeur général de l'OIV.Réduire les gaz à effet de serre : une urgencePau Roca a néanmoins défendu que « nous devons souligner l’importance de la mitigation. Il est nécessaire de créer des mesures politiques destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre ».Diverses solutions soutenues par les différents orateurs ont également été en ce sens. Parmi elles, la mise en œuvre de sources d'énergie renouvelable, l’utilisation et la réutilisation des eaux de pluie, la réduction de la consommation en eau pour l’irrigation, l’adoption d’emballages et de bouteilles plus légères et la réduction des carburants fossiles. Toutes ces mesures tendent vers un même objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par le secteur vitivinicole. Les orateurs ont été péremptoires sur le fait que seuls les efforts collectifs sont susceptibles de se traduire par des résultats optimaux à l’avenir, en soulignant que le partage des connaissances et l’investissement en recherche et en innovation s’avèrent fondamentaux dans ce processus évolutif.Pour plus d’informations :Site Web de la conférence « Climate Change Leadership » 2019La conférence «Climate Change Leadership a eu lieu à «Alfândega do Porto».

21 fév 2019

L’OIV a accueilli 21 étudiants de l'université Hochschule Geisenheim. Une rencontre intéressante au cours de laquelle les questions des étudiants se sont centrées sur le fonctionnement de l'OIV et les objectifs du directeur général pour son mandat de cinq ans.À ce sujet, Pau Roca a partiellement dévoilé la teneur du futur Plan stratégique 2020-2014, en mentionnant trois axes : durabilité, digitalisation et amélioration des services proposés par l’OIV à ses États membres. De fait, la digitalisation est au centre des intérêts du nouveau directeur général, qui aspire à anticiper les évolutions technologiques, comme par exemple la block chain, ainsi que sa répercussion dans le secteur vitivinicole.L’OIV a accueilli 21 étudiants de l'université Hochschule Geisenheim.La promotion d’une consommation de vin modérée et de son authenticité en tant que produit ont été autant d’autres aspects soulignés par Pau Roca. « Dans un écosystème, la biodiversité doit être préservée. Il en va de même pour la multitude de petites caves existantes dans le secteur. La promotion de cette diversité ne passe pas uniquement par le marketing ou le branding. Nous devons nous focaliser sur une compréhension de la consommation de vin basée sur les aspects culturels ».Une des étudiants interrogeant Pau Roca au sujet de ses objectifs pour son mandat de cinq ans.Le changement climatique : une préoccupation majeureAujourd’hui, le changement climatique constitue une préoccupation majeure, et cette question a bien entendu été abordée au cours de la rencontre. Pau Roca a rappelé que la plantation de vignes s’inscrivait dans une approche fondamentalement humaine : « les variétés ont été créées par l’homme ». Ainsi, « le secteur vitivinicole est très sensible au changement climatique et n’a jamais refusé d’aborder ce problème ». À ce sujet, le directeur général participera à la cérémonie d'ouverture de la Conférence « Climate Change Leadership- Solutions for the Wine Industry », qui se déroulera au Portugal le 6 mars 2019, et au cours de laquelle cette question sera traitée en profondeur. Cet évènement, placé sous le haut patronage de l’OIV, constituera un forum au sein duquel les acteurs du secteur pourront débattre et partager leurs expériences et des solutions pratiques à court et long termes destinées à mitiger les impacts d’un climat en pleine évolution.

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