Il s’agit de la sixième édition de cette norme mondiale mise au point par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et adoptée en 1983 et qui est utilisée par plus de 200 pays et Unions économiques ou douanières aux fins du classement des marchandises échangées dans le monde.
La version 2017 de la Nomenclature du SH comprend 5387 sous-positions à six chiffres (contre 5205 dans la version 2012). Le SH est utilisé par les pays pour élaborer les tarifs douaniers nationaux et établir les statistiques commerciales internationales.
Au total, la version 2017 de la Nomenclature du SH comprend 233 jeux d’amendements dont 85 dans le secteur agricole incluant la proposition de l’OIV formulée auprès de l’OMD en 2013.
La position 22.04 ne comprenait que deux sous-positions : la 2204.21 qui identifiait le vin dans des récipients d'une contenance de 2 litres ou moins et la sous-position 2204.29 qui identifiait le vin dans des récipients d'une capacité de plus de 2 litres, ce qui est généralement défini comme le vin en vrac. Avec la nouvelle sous-position 2204.22 les "vins en récipients d'une contenance excédant 2 litres, mais n’excédant de 10 litres" ne seront plus considérés comme du vrac mais comme un produit conditionné.
Pour Jean-Marie Aurand, Directeur Général de l’OIV, « cette nouvelle nomenclature de référence mondiale proposée par l’OIV améliore la transparence et la clarté dans la collecte de données statistiques du secteur et permettra de communiquer des chiffres plus précis au niveau mondial sur ce type de produits ».
Les exportations de vin en vrac affichent une croissance considérable et en 2015 elles ont atteint 39,6 millions d’hectolitres, soit 38 % du volume total des échanges. (Statistiques sur la base de la nomenclature 2012 concernant les vins en récipients excédant 2 litres).
Le Directeur général de l’OIV a participé le 10 avril à Bruxelles à la conférence de la Fédération Internationale des Vins et Spiritueux (FIVS).
Le rendez-vous annuel était cette année consacré aux grands enjeux du secteur vitivinicole dans un contexte international incertain et en pleine évolution.
Plusieurs ateliers ont permis d’évoquer de nombreux sujets d’actualité : questions environnementales, comportement et attentes des consommateurs, responsabilité environnementale et sociale des entreprises.
Jean-Marie Aurand a, en introduction à la conférence, fait une présentation des grandes tendances observées dans le domaine vitivinicole à l’échelle mondiale et mis en exergue les principaux défis pour l’avenir en matière économique, sociétale et environnementale. Il a par ailleurs mis en évidence le rôle de l’OIV pour accompagner la filière vitivinicole dans ces grandes mutations.
Le Directeur général de l’OIV s’est également félicité de la qualité des relations entre les deux organisations, soulignant l’implication des représentants de l’industrie dans les travaux de l’OIV et leur apport toujours constructif à l’expertise collective grâce au statut d’observateur dont bénéficie la FIVS.
Monika Christmann a présenté l’OIV, ses objectifs, son rôle, ainsi que les données statistiques sur l’état actuel du marché viticole mondial.
Une réunion ouverte au public du Comité National de la Coordination de Coopération avec l’OIV s’est également tenue dans le cadre de cette conférence. Cette réunion a suscité un vif intérêt auprès des participants et acteurs de la filière. Tatiana Svinartchuk y a présenté les procédures de fonctionnement de l’Organisation ainsi que les principaux documents normatifs discutés et élaborés par l’OIV.
Les enjeux de la coopération internationale dans l’élaboration et application de normes de production et de commercialisation du vin et autres produits vitivinicoles internationaux ont été présentés et discutés. Plus spécifiquement, l’accent a été mis sur l’importance de l’application des normes internationales dans la règlementation nationale afin d’éviter des éventuels problèmes de conformité pour les producteurs locaux mais également des soucis commerciaux aux importateurs et exportateurs.
La formation des spécialistes en œnologie et viticulture a été vue comme un point clé. La présidente de l’OIV a souligné l’importance des programmes d’échanges internationaux des étudiants.
Suite à la conférence des visites de vignobles russes (Abrau-Durso, Vedernikov, Usadba Divnomorskoye, Elbuzd, Lefkadiya) ont été organisées pour les représentants de l’OIV et pour les participants de la conférence. Un niveau technique très élevé et une excellente qualité des vins ont été salués par la présidente de l’OIV.
Cette visite devrait également permettre de dynamiser la participation de la délégation de Russie dans les travaux de l’OIV.
Remarquablement organisé par le directeur général du Conseil Gabriel Padilla Maya, ce déplacement a permis à Jean-Marie Aurand de présenter l'OIV et ses missions aux responsables professionnels du secteur vitivinicole mexicain quelques mois après l'adhésion du Mexique à l'Organisation et de visiter les principales régions vitivinicoles du pays : Sonora, Parras, Coahuila, Querétaro, Baja California, Valle de Guadalupe, Valle de Santo Tomas.
Lors d'une réunion de présentation au Sénat du projet de loi pour le développement de l'industrie vitivinicole nationale qui vise à déterminer le cadre général d'intervention de l'État en faveur du secteur vitivinicole, et en présence des représentants des gouverneurs et du Conseil Mexicain vitivinicole, le directeur général de l'OIV a souligné l'importance d'une telle initiative qui permettra, à l'instar de ce qui se fait en de nombreux pays, d'accompagner l'essor de la vitiviniculture mexicaine.
Devant les représentants des producteurs de raisin de table et de raisins secs, Jean-Marie Aurand a présenté la dernière étude de l'OIV réalisée conjointement avec la FAO sur le panorama mondial du raisin de table et du raisin sec en mettant en exergue les opportunités pour les producteurs mexicains.
Avec une production de 260 000 tonnes par an de raisin de table en augmentation de 25 % depuis l'an 2000, donc plus de 60 % est exportée, le Mexique devient un acteur significatif sur le marché mondial. Sa production est bien valorisée car elle arrive sur le marché à contre saison (de mai à juillet).
Depuis 2000, la production de raisins secs a quant à elle progressé de 225 % pour atteindre 14 000 tonnes en 2015.
Portée par une demande intérieure forte (croissance de 12 % par an de la consommation depuis 10 ans) la production de vin connaît un développement remarquable. De très nombreuses entreprises vitivinicoles installées dans 11 états de la république mexicaine produisent près de 200 000 hectolitres de vin par an d'une très bonne qualité et d'une grande diversité.
Le développement et la modernisation du secteur est porté collectivement par le Conseil Mexicain Vitivinicole avec l'appui du gouvernement.
Au cours d'une visite à l'université d'Ensenada en Basse-Californie, organisatrice du concours international de vin "Tierra de Vinos" les promoteurs ont manifesté leur volonté de solliciter le patronage de l'OIV pour les prochaines éditions.
Lors d'une réunion présidée par le sous-secrétaire de l'Agriculture Lic. Jorge Armando Narváez Narváez, par ailleurs délégué à l'OIV, Jean-Marie Aurand a présenté aux responsables du secteur vitivinicole les grandes tendances du marché mondial du vin et les principaux enjeux pour l'avenir soulignant les opportunités pour le Mexique. Le directeur général à l'instar du sous-secrétaire de l'Agriculture s'est félicité de l'adhésion du Mexique à l'OIV, décision très importante pour l'avenir de la viticulture mexicaine. Il s'est réjoui de la présence active d'experts mexicains dans les travaux de l'OIV portée par le Conseil Vitivinicole et encouragée par le ministère au travers du Comité Inter- institutionnel vitivinicole récemment créé.
Enfin le sous-secrétaire de l'Agriculture a annoncé l'intention de son pays d'organiser prochainement une présentation de vin mexicain au siège de l'OIV.
A cette occasion, Jean-Marie Aurand, après avoir rappelé les principales missions de l’OIV a dressé un panorama de la situation du secteur vitivinicole à l’échelle mondiale en mettant en évidence les grandes tendances et les futurs enjeux.
Dans ce cadre, les discussions se sont concentrées sur un certain nombre de sujets stratégiques et d’actualité :
- L’importance des normes et des standards internationalement reconnus pour maintenir les caractéristiques essentielles du vin et assurer la fluidité des échanges
- Le rôle de l’OIV en tant qu’organisation intergouvernementale de référence en la matière.
- Les principes pour la fixation des limites des additifs.
- Les perspectives en matière d’étiquetage des ingrédients.
Jean-Marie Aurand s’est félicité de la qualité de la collaboration développée au fil des ans entre l’OIV et Oenoppia, qui bénéficie d’un statut d’observateur à l’OIV. Les équipes d’Oenoppia apportent une expertise reconnue au sein des différents groupes d’experts de l’Organisation et ont été à l’origine de plusieurs résolutions.
Oenoppia est une association qui regroupe les principaux acteurs intervenant dans la production de produits œnologiques. Les membres d’OENOPPIA représentent près de 90% des produits œnologiques utilisés dans le monde.