Presse

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22 jan 2017

Ils ont à cette occasion eu plusieurs entretiens avec les ministres et représentants des pays membres de l'OIV présents à cet événement.De gauche à droite : Kordula Kovac, Monika Christmann Christian Schmidt et Jean-Marie Aurand.Par ailleurs, à l'initiative de Mme Kordula Kovac, membre du Bundestag et présidente du "groupe vin" au parlement allemand, la présidente et le directeur général ont à nouveau rencontré le ministre albanais de l'agriculture Monsieur Edmond Panariti. Celui-ci a confirmé avoir engagé au sein de son pays le processus devant conduire à la candidature de l'Albanie à l'OIV.De gauche à droite : Jean-Marie Aurand, Monika Christmann, Kordula Kovac, Christian Schmidt et Artur Kuko, l'ambassadeur de l'Albanie en Allemagne.Une rencontre avec l'ambassadeur du Japon en Allemagne Monsieur Takeshi Yagi a également permis de présenter l'OIV, alors que la consommation de vin se développe au Japon et qu'une production vitivinicole de qualité se met progressivement en place.

05 déc 2016

Wine Track 2016, une journée consacrée au thème : « Traçabilité et authenticité en vitiviniculture ».Cette journée a été présidée par Iñigo Nagore Ferrer (délégué de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Environnement du gouvernement régional de La Rioja), Jean-Pierre Dal Pont (président de la Société des experts chimistes de France), Julio Rubio García (président de l'Université de La Rioja) et José Miguel Martínez Zapater (directeur de l’Institut des sciences de la vigne et du vin). Elle a également compté sur la participation de chercheurs issus de différents centres de recherche et/ou universités, ainsi que de représentants du ministère espagnol de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Alimentation et de l’Environnement (MAPAMA) , de la Fédération espagnole du vin (FEV), de caves vinicoles et de professionnels du secteur vitivinicole et de la traçabilité, d’étudiants, etc., pour une participation totale s’élevant à environ 200 personnes. En savoir plus

29 nov 2016

Publié trimestriellement de façon ininterrompue en format papier depuis 1928, le Bulletin de l’OIV est une source d’information incontournable pour tous les acteurs de la filière vin : un siècle de savoirs et de réglementations vitivinicoles à l'ère du numérique.De 1928 à 2014, plus de 1000 numéros du Bulletin seront édités dans lesquels près de 300 000 articles publiés dans la presse internationale seront signalés, constituant un fond documentaire exceptionnel de statistiques, de réglementations, de travaux scientifiques et techniques, de recommandations ; témoin fidèle d’un siècle d’évolution d’une vitiviniculture devenue véritablement mondiale.De 1928 à 2014, plus de 1000 numéros du Bulletin seront édités.Lors de l’évènement de restitution qui s’est tenu à Dijon le 29 novembre 2016, Yann Juban, Adjoint au directeur général de l’OIV a salué l’exemplarité du partenariat qui permet au monde de la vigne et du vin de disposer d’un accès numérique à cet ensemble unique de la collection du Bulletin de l’OIV, grâce à l’initiative de l’Université de Bourgogne, au savoir-faire de la Maison des Sciences de l’Homme (Centre national de la recherche scientifique) et au soutien de divers partenaires dont l’AIDV. De g. à d. Jean Vigreux, Laurent Gautier et Yann Juban.Comme l’a indiqué Jean Vigreux, directeur adjoint de la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon, le projet développé par la MSH, suite à son succès à un appel d’offres de la Bibliothèque Scientifique Numérique, redonne une nouvelle vie à ces bulletins, non seulement en produisant une version numérique des documents papier souvent difficile d’accès, mais en la dotant de puissants outils de recherche permettant des requêtes ciblées sur des millions de pages représentant presque un siècle de savoirs et de réglementations vitivinicoles. "Le projet développé par la MSH redonne une nouvelle vie à ces bulletins, non seulement en produisant une version numérique des documents papier souvent difficile d’accès".Le médecin, l’ampélographe, l’œnologue, le juriste, l’économiste, l’historien, le géographe, le linguiste ou l’amateur trouverons dans cette documentation, grâce à l’outil numérique, des ressources qui pourront être exploitées et dont les premiers exemples ont été présentés lors de cet évènement de restitution, notamment par Benjamin Bois, Président de la Commission Viticulture de l’OIV.Benjamin Bois.Intégrée au portail PANDOR de la MSH Dijon, cette ressource pluridisciplinaire pourra être interrogée à la fois par des index thématiques propres au domaine concerné (auteurs, lieux géographiques, appellations, congrès de l’OIV…) mais aussi en mode plein texte faisant du même coup entrer ce précieux corpus dans l’ère des Humanités Numériques et du Data Mining, comme l’a précisé le Professeur Laurent Gautier, responsable scientifique de ce projet qui comprend plus de 100 000 fichiers numérisés pour un volume de 5 To de données.Ce patrimoine sauvegardé est ainsi diffusé, accessible, exploitable. Cette numérisation répond aux exigences du partage actuel des savoirs et enrichit les connaissances de la vigne et du vin. La collection « papier » ainsi numérisée sera rapidement enrichie par les derniers numéros de 1999 à 2014.Aujourd’hui, l’OIV poursuit sa mission de collecter, traiter et assurer la diffusion de l'information la plus appropriée et la communiquer en publiant depuis 2014 l’intégralité des communications scientifiques des Congrès mondiaux de la vigne et du vin par une plateforme d’édition numérique en ligne et assure toujours une revue en ligne de la presse internationale.Consulter en ligne : Portail archives numériques et données de la recherche : Bulletin de l'OIV

29 nov 2016

Le Directeur général de l'OIV, Jean-Marie Aurand a pris part à l'inauguration de cette manifestation placée sous le patronage de l'OIV pour ce qui concerne les conférences techniques et scientifiques organisées en son sein.Le salon a réuni 850 exposants en provenance de 20 pays différents et reçu près de 45000 visiteurs.Véritable vitrine des matériels, des équipements et services Vinitech-Sifel valorise très fortement l'innovation, importante pour améliorer la compétitivité des entreprises du secteur vitivinicole mais aussi pour faire face aux grands enjeux de la filière en matière de protection de l'environnement et d'attentes des consommateurs.

21 nov 2016

Ce salon professionnel a rassemblé plus de 225 entreprises représentant plus de 85% du commerce du vin en vrac dans le monde.Au cours du programme de conférences organisées dans le cadre de cette exposition et placé sous le patronage d l'OIV, le Directeur général Jean-Marie Aurand a fait une présentation de la situation globale du marché du vin avec un focus particulier sur le commerce du vin en vrac. Jean-Marie Aurand avec Jose Luis Murcia, Coordonnateur des Conférences.Celui-ci se développe régulièrement puisque les exportations qui se situaient à 15 Miohl en 2000 atteignent 40 Miohl en 2016, soit 38% du volume de vin exporté dans le monde. Sept pays représentent 85% des exportations de vin en vrac: Espagne (35%), Italie (12%), Australie (10%), Chili (10%), Afrique du Sud (7%), France (6%) et Etats-Unis (5%).

17 nov 2016

La première partie du déplacement a été consacrée à la rencontre des responsables du secteur vitivinicole marocain.Au cours d'un entretien avec le Secrétaire Général du ministère de l'agriculture, Prof. Mohammed Sadiki en présence du Directeur Général de l'ONSSA (Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires) et de ses collaborateurs, la Présidente et le Directeur Général se sont félicités de la qualité de la collaboration entre les autorités marocaines el l'OIV en souhaitant que celle-ci puisse être poursuivie et encore amplifiée. Une présence encore plus importante des experts marocains aux travaux de l'OIV ainsi que la possibilité d'organiser une présentation de vins marocains au siège de l'Organisation ont été évoqués dans cet esprit.Le Professeur Mohammed Sadiki (au centre sur la photo de groupe) a confirmé l'attachement de son pays à l'OIV et la volonté des autorités marocaines de conforter cette relation à un moment où la viticulture marocaine fait de gros efforts d'adaptation et de modernisation.Avec une surface de 50 000 ha de vigne, le Maroc produit plus de 4 000 000 de tonnes de raisin dont 80% est destiné à la consommation directe et 20% à la vinification.La production de raisins de table et de raisins secs est en croissance régulière tandis que la production de vin (350 000 hl\an) connaît un regain grâce à une politique volontariste de promotion de la qualité et d'identification des vins au travers d'indications géographiques et d'appellations d’origine.S'agissant de la COP 22, Monika Christmann et Jean -Marie Aurand ont participé aux travaux de l'Initiative "4 pour 1000" qui consiste à favoriser la séquestration du carbone dans le sol par des pratiques agronomiques adaptées et à contribuer ainsi à la réduction des gaz à effet de serre.Cette initiative lancée à Paris lors de la COP 21 rassemble plus de 170 Organisations (États, Organisations Intergouvernementales, Instituts de Recherche, Organisations non Gouvernementales); l'OIV s'est associée à la démarche.Au cours de son intervention la Présidente a souligné l'intérêt de l'OIV pour les travaux conduits dans ce Forum qui sont en parfaite cohérence avec les axes de travail de l'Organisation en matière de changement climatique et de développement durable.

03 nov 2016

Au cours d'un déjeuner de travail à l'invitation de Santiago Queirolo, Président du Comité Vitivinicole de la Société Nationale des Industries qui rassemble les principales entreprises du secteur, Jean -Marie Aurand a présenté les actions conduites par l'OIV et appelé de ses vœux une participation accrue des experts péruviens dans les travaux de l'Organisation.Lors d'une rencontre avec le Vice-Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l'Industrie, par ailleurs Président de la Commission Nationale du Pisco, Juan Mathews Salazar ce dernier a confirmé l'importance que le Pérou attache à l'OIV au moment où la vitiviniculture se développe et se modernise. Plusieurs actions ont été envisagées pour conforter les liens avec l'Organisation et notamment le renforcement de l'expertise péruvienne et la possibilité d'organiser une présentation de Pisco et de vins péruviens au siège de l'OIV en 2017.Jean-Marie Aurand avec le Vice-Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l'Industrie, par ailleurs Président de la Commission Nationale du Pisco, Juan Mathews SalazarCes orientations ont été confirmées lors d'une rencontre avec le Directeur de l'Agriculture Edson Seopa Ruiz au Ministère de l’Agriculture.Le Directeur général a également fait une présentation à l'Institut du Vin et du Pisco sur la situation du secteur vitivinicole à l'échelle mondiale et les grands enjeux auxquels il est confronté.La viticulture péruvienne connaît depuis quelques années un important renouveau Depuis dix ans la surface du vignoble a doublé et atteint 32000 ha en 2015. Avec plus de 510000 tonnes de raisins de table produits en 2015 dont 60% exportés, le Pérou affiche ses ambitions.La production de vin a connu une augmentation de près de 20% en dix ans et atteint 700 000 hl tandis que la consommation suit la même évolution et s'établit à 785 000 hl.Enfin le Pisco péruvien, produit emblématique qui fait l'objet tous les ans d'un concours placé sous le patronage de l'OIV, voit sa production croître et a atteint en 2015 plus de 9,5 millions de litres.

03 nov 2016

Ce concours a rassemblé 140 vins en provenance de 5 pays.Placé sous le patronage de l'OIV et de l'Union Internationale des Œnologues, ce concours met en valeur des vins issus du tannat, cépage emblématique de la vitiviniculture uruguayenne.A l'occasion de ce déplacement, Jean-Marie Aurand a rencontré le vice-ministre des Relations Extérieures Dr José Luis Cancela en présence du Président de l'INAVI (Institut National du Vin) José Lez Secchi afin d'examiner les modalités de l'organisation du futur Congrès de l'OIV qui aura lieu fin novembre 2018 à Punta del Este. Le vice-ministre s'est réjoui que l'Uruguay puisse accueillir le Congrès et a réaffirmé le plein soutien de son pays à l'OIV.En 2016, l’Uruguay a produit 104 500 tonnes de raisins sur 6745 hectares consacrés à 97% à la vinification. Les cépages rouges représentent 80% de la superficie, avec en tête le tannat (25%) suivi du muscat de Hambourg (19%) et du merlot (11%).

27 oct 2016

Décisions concernant la viticulture et l’environnement

  • Pour faire suite à l’adoption des précédents guides sur la production durable, l’OIV a adopté Les principes généraux de l’OIV de la vitiviniculture durable - Aspects environnementaux – sociaux – économiques et culturels (Résolution OIV-CST 518-2016) dont l’objectif est de préciser la définition et le domaine d’application de la production durable et d’en donner les principes généraux applicables à l’ensemble des produits vitivinicoles. Ces principes généraux doivent servir de base pour l’élaboration ou la révision des guides d’application de vitiviniculture durable en intégrant les trois aspects de la durabilité, environnementaux, sociaux et économiques. Le développement de systèmes et de pratiques de production préservant et améliorant les conditions d’utilisation de ces ressources naturelles et renforçant les conditions économiques de la zone de production est impératif pour la viabilité à long terme des activités vitivinicoles.
  • Dans le domaine de la production des raisins secs, l’OIV a adopté un guide de Bonnes pratiques OIV pour les systèmes de production des raisins secs (Résolution OIV-VITI 522-2016). Ce document est conçu en complément de la résolution OIV-VITI 493-2013 de l’OIV sur les « Recommandations de l’OIV pour la production de raisins secs ». Son objectif est de mettre à disposition les exigences techniques relatives à la production de raisins secs, telles qu’elles pourraient être recommandées aux producteurs et aux organisations nationales et/ou internationales.
Décisions concernant les pratiques œnologiquesPlusieurs résolutions concernant de nouvelles pratiques œnologiques viendront compléter le Code international des pratiques œnologiques de l’OIV, en particulier :
  • La mise à jour des pratiques œnologiques en les adaptant en conséquence afin de prendre en compte l’utilisation de plus en plus croissante de levures non-Saccharomyces cerevisiae au sein des processus de vinification (Résolution OIV-OENO 546 2016).
  • Le traitement des vins par l’utilisation de plaques filtrantes contenant des zéolithes Y-faujasite pour adsorber les chloroanisoles (Résolution OIV-OENO 444 2016). L’objectif de cette pratique est de réduire le contenu en chloroanisoles responsables d’altérations de l'odeur des vins en abaissant leur teneur au-dessous du seuil de perception organoleptique à l’aide de plaques filtrantes contenant des zéolithes Y-faujasite utilisées au cours d'une filtration.
  • La mise à jour des pratiques relatives à l’oxygénation des moûts et des vins (Résolutions OIV OENO 545A 2016 et OIV OENO 545B 2016). Ces pratiques ont pour objectifs d’une part d’accélérer le processus d’oxydation des moûts dans le but de provoquer des réactions de brunissement de composés phénoliques pour améliorer la stabilité des vins vis-à-vis de l’oxydation et d’autre part de contribuer à la réduction du caractère végétal et à la disparition des arômes de réduction et d’assurer le bon déroulement de la fermentation alcoolique et d’éviter les arrêts de fermentation. Par ailleurs, l’oxygénation des vins a pour but notamment de contribuer à la stabilisation de la matière colorante et la maturation des vins rouges. de préparer les vins destinés aux traitements d’élimination du fer en excès par l’oxydation du fer ferreux en fer ferrique, de diminuer le contenu en « composés soufrés volatils » et de diminuer le caractère végétal des vins.
  • Le traitement des vins avec du polyaspartate de potassium a été admis par l’OIV dans le cadre de la stabilisation tartrique des vins (Résolution OIV-OENO 543 2016). Ce nouvel additif doit être utilisé à la dose optimale de 100 mg/L. À plus fortes doses, l’effet stabilisant du polyaspartate de potassium n’est pas amélioré et, dans certains cas, une augmentation de la turbidité du vin peut être induite.
  • L’OIV a pour la première fois différencié les substances déjà admises par l’OIV en substances utilisées comme additifs ou celles utilisées comme auxiliaires technologiques (Résolution OIV-OENO 567A-2016). Cette distinction contribuera à instaurer une meilleure harmonisation entre les organisations internationales et facilitera le commerce international des vins de raisins, La liste examinée n’est pas une liste exhaustive des additifs et des auxiliaires technologiques et l'OIV continuera d'examiner et de considérer les additifs et les auxiliaires technologiques proposés pour l’élaboration des vins.
Décisions concernant les spécifications des produits œnologiquesLes monographies suivantes viennent compléter le Codex Œnologique International, en particulier :
  • Une monographie relative à la Zéolithe Y-faujasite (Résolution OIV-OENO 506-2016). Différentes spécifications détaillées accompagnent cette monographie en particulier une spécification particulière concerne le rapport silice/alumine qui doit etre égal ou supérieur à 3. Cette monographie complète ainsi la pratique œnologique qui admet le traitement des vins par ce copolymère.
  • Une révision de la monographie relative aux protéines d’origine végétale (Résolution OIV-OENO 575-2016). La teneur en fer est augmentée jusqu'à la limite de 300 ppm, exclusivement pour les protéines de pois et de pomme de terre : alors que la limite en zinc est augmentée jusqu'à 150 ppm exclusivement pour les protéines de pois.
Décisions concernant les méthodes d’analysesLors de cette même session, de nouvelles méthodes d’analyse ou des lignes directrices ont été adoptées et viendront compléter le corpus analytique de l’OIV. Il s’agit en particulier :
  • Dispositions concernant l’emploi des méthodes brevetées qui doivent etre adoptees par l’OIV (Résolution OIV-OENO 526 2016). Comme le Codex Alimentarius, l’OIV vient d’adopter une liste d’exigences auxquelles doivent répondre, à des fins d’adoption, les méthodes protégées au titre de la propriété intellectuelle, et sur lesquelles la divulgation d’informations est ainsi restreinte, et/ou dont le propriétaire des droits limite l’utilisation ou la diffusion de la méthode ou du matériel nécessaire pour sa mise en œuvre. Principalement, une méthode brevetée ne doit pas être approuvée lorsqu’une méthode d’analyse non brevetée satisfaisante ayant des caractéristiques de performance semblables ou supérieures a été ou pourrait être adoptée.
  • La méthode du dosage des sucres dans les mouts et les vins par chromatographie liquide à haute performance a été révisée (Résolution OIV-OENO 552-2016). Cette méthode validée par un essai interlaboratoire, s’applique au dosage direct des sucres dans les moûts et les vins jusqu'à 20 g/L et après dilution au-delà. Le glycérol (entre 0,5 et 15 g/L) et le saccharose (entre 1 et 40 g/L) peuvent également être dosés de la même manière. Les sucres et le glycérol sont séparés par CLHP au moyen d’une colonne alkylamine et détectés par réfractométrie.
  • La méthode de détermination du Titre alcoométrique volumique a également été mise à jour afin de prendre en compte la mesure dans les boissons à faible teneur en alcool (Résolution OIV-OENO 566-2016). Ainsi, le mode opératoire a été légèrement modifié afin de prendre en compte les boissons avec un titre alcoométrique volumique inférieur ou égal à 1,5% vol.
  • Une méthode relative à la l’analyse des composes volatils des vinspar chromatographie en phase gazeuse (Résolution OIV-OENO 553-2016). Cette méthode est applicable à l’analyse de près d’une trentaine de composés volatils des vins contenant moins de 20 g/L de sucre. Pour les vins contenant plus de 20 g/L de sucre et les mistelles, une distillation préalable (identique à celle pratiquée pour l'obtention du TAV) est nécessaire, toutefois la distillation entraîne une partie parfois importante des composés.
Décisions concernant l’Economie et le droit
  • L’OIV a également adopté recommandations pour l’établissement des programmes de formation pour les œnologues (Résolution OIV-ECO 563-2016). Les programmes de formation des œnologues devraient garantir que l’œnologue soit capable d’exercer diligemment dans chacune des cinq lignes de travail définies dans la résolution OIV-ECO 492-2013, soit en mesure de remplir les tâches qui y sont décrites et possède une connaissance approfondie et continuellement mise à jour des pratiques devant être réalisées sous sa responsabilité. Ces programmes ont été établis conformément à la Classification internationale type de l’éducation de l’UNESCO (CITE-UNESCO 2011). A ce titre, les programmes de formation des œnologues sont considérés comme enseignement supérieur et peuvent être développés dans différents niveaux.
  • Enfin, l’OIV a adopté une nouvelle définition de vins spéciaux, il s’agit plus précissement des Vins à teneur en alcool modifiée par la désalcoolisation (Résolution OIV-ECO 523-2016). Le vin à teneur en alcool modifiée par la désalcoolisation est la boisson qui est issue exclusivement du vin ou du vin spécial et qui a subi un procédé de désalcoolisation, ayant réduit le titre alcoométrique volumique acquis initial du vin ou du vin spécial dans une proportion supérieure à 20 %, et dont le titre alcoométrique acquis est égal ou supérieur au titre alcoométrique acquis minimum pour le vin.
Les textes complets des résolutions adoptées par la 14ème Assemblée Générale de l’OIV sont consultables sur le menu Résolutions.

27 oct 2016

Grâce au travail conjoint du Ministère de l’Agriculture Brésilien, de l’État de Rio Grande do Sul, de la Ville de Bento Gonçalves, de l’Embrapa et de l’Ibravin la capitale brésilienne du vin est devenue du 23 au 28 Octobre 2016 la capitale mondiale du secteur.Avec les autorités brésiliennes.Monika Christmann, la Présidente de l’OIV a souligné la qualité des présentations techniques et scientifiques qui ont permis de mieux comprendre, notamment, les réalités de la viticulture brésilienne et le haut niveau de la recherche universitaire dans ce pays. Les visites techniques dans différentes zones viticoles ont également montré le potentiel d’une vitiviniculture dont une grande partie est destinée à la production de vins mousseux de qualité.Le Directeur général de l’OIV, Jean-Marie Aurand a souligné le dynamisme et l’enthousiasme des participants qui a permis des échanges riches et de qualité avec une présence remarquée de jeunes chercheurs issus de différents pays qui démontre un certain renouveau et l’attractivité du secteur vitivinicole et de l’OIV. La 14ème Assemblée Générale de l’OIV a conclu la semaine de travaux scientifiques permettant l’adoption de 16 nouvelles résolutions notamment dans le domaine de l’environnement, de l’oenologie ou de l’économie et droit.L’Assemblée générale des États membres de l’OIV a également officialisé le retour du Mexique au sein de l’OIV qui devient le 46 pays membre à intégrer l’OIV et a accepté l’invitation de la Suisse à tenir le Congrès de 2019 dans la confédération helvétique.Avec la délégation mexicaine.

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