Tony Spawton a dédié sa carrière au marketing du vin comme expert de la délégation Australienne à l’OIV, enseignant, consultant, écrivain et comme ambassadeur d’une discipline qu’il a contribué à créer.
Originaire du Pays de Galles, délégué et expert australien à l’OIV entre 1990 et 2008, il a été notamment le Président du Groupe d’Expert d’Analyses des Marchés, et à ce titre membre du Comité Scientifique et Technique de l’OIV.
Au cours de longs séjours en Europe comme professeur associé Tony Spawton a entrepris des recherches sur la réduction des risques et les évolutions des tendances de consommation.
Professeur de marketing du vin au Roseworthy Agricultural College de l’Université d’Adelaide puis à l’école de Marketing de l’Université de South Australia a été très actif dans les différents groupes de la Commission Economie et Droit et a participé aux Congrès de Cape Town, Paris, Lisbonne, Bratislava, Budapest, Adelaïde, Mainz, et Buenos Aires.
Sa collaboration avec de nombreuses universités ou écoles vous l’a conduit à enseigner en France, en Espagne, en Afrique du Sud, en Autriche, en Argentine, en Uruguay, au Chili, en Hongrie, en Italie, aux USA, au Canada, en Nouvelle-Zélande et au Portugal
Auteur de très nombreuses publications et d’un livre de référence pour le marketing du vin, il a été un membre actif de l’Association universitaire internationale du Vin
L’OIV a souligné et reconnu cette carrière dédiée à un aspect novateur de la filière et l’importance du marketing du vin qui a certainement participé à l’évolution importante de la connaissance des marchés et donc à la progression du commerce international du vin, en lui décernant en 2011 le Mérite de l’OIV.
Pour assister à cette conférence de presse, les journalistes sont priés d’adresser un email avec leur nom et leurs coordonnées professionnelles à press@oiv.int.
Date : mardi 24 avril 2018
Heure : 11h00
Lieu : Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), 18 rue d’Aguesseau, Paris 75008 Métro Madeleine ou Concorde [voir sur la carte]
Cette réunion a permis de faire le point sur les différents sujets couverts par le Codex Alimentarius, mais également de consolider les relations avec le Secrétariat du Codex Alimentarius, et en particulier avec Tom Heilland, secrétaire de la Commission du Codex Alimentarius.
En parallèle à la session, la présidente et le coordinateur scientifique de l’OIV ont pu s’entretenir avec diverses délégations nationales issues de pays membres et non membres de l'OIV sur un certain nombre de questions.
Parmi les questions techniques abordées, le CCFA a approuvé plusieurs décisions, en particulier concernant les spécifications de la cellulose microcristalline. En outre, le Comité mixte d’experts des additifs alimentaires (JECFA) a présenté ses travaux portant sur des spécifications provisoires pour les tanins œnologiques, l’acide métatartrique et les mannoprotéines de levures. D’autre part, l’évaluation de l'innocuité du polyaspartate de potassium a été incluse dans le programme de travail du JECFA.
Pour de plus amples informations techniques, veuillez consulter le document ci-joint [EN].
Le Mexique qui a rejoint l’OIV en 2016, a engagé en 2017 un projet de loi pour le développement de l'industrie vitivinicole nationale qui devrait être adopté d’ici quelques semaines. C’est lors du dépôt de ce projet de loi et durant la visite du Directeur Général de l’OIV au Sénat mexicain que le sous-secrétaire de l'Agriculture avait annoncé l'intention de son pays d'organiser une présentation de vin mexicain à Paris.
Première dégustation de vins mexicains au siège de l’OIV
Jean Marie Aurand a accueilli avec grand plaisir cette première dégustation de vins mexicains au siège de l’OIV en soulignant le rapide et fort développement de la filière et la synergie entre le secteur public et professionnel mexicain. M. Guillermo Garza Garcia, directeur de PROMEXICO, représentant SE M. Juan Manuel Gómez Robledo, Ambassadeur du Mexique en France s’est félicité de pouvoir présenter avec le Conseil Vitivinicole Mexicain une sélection représentative de la haute qualité des vins mexicains.
Production de 260 000 tonnes par an de raisin de table
Avec une production de 260 000 tonnes par an de raisin de table en augmentation de 25 % depuis l'an 2000, donc plus de 60 % est exportée, le Mexique devient un acteur significatif sur le marché mondial.
Sa production est bien valorisée car elle arrive sur le marché à contre saison (de mai à juillet). Depuis 2000, la production de raisins secs a quant à elle progressé de 225 % pour atteindre 14 000 tonnes en 2015. Portée par une demande intérieure forte (croissance de 12 % par an de la consommation depuis 10 ans) la production de vin connaît un développement remarquable. De très nombreuses entreprises vitivinicoles installées dans 11 états de la république mexicaine produisent près de 200 000 hectolitres de vin par an d'une très bonne qualité et d'une grande diversité.
Trois régions mexicaines représentées
M. Gabriel Padilla, Directeur du Conseil vitivinicole mexicain, a présenté les données historiques, géographiques et économiques de la filière qui ont été illustrées par les œnologues de caves issues des régions de Basse-Californie (Monte Xanic), de Coahuila (Casa Madero) et de Aguascalientes (Vinicola Santa Elena). Les vins ont été présentés à une centaine de professionnels, autour de différents accords vins-tapas illustrant le mariage parfait entre des vins de caractère et une gastronomie reconnue.
Le directeur général de l’OIV, Jean-Marie Aurand, a présenté le 24 avril au siège de l’Organisation à Paris, des éléments d’informations sur le potentiel de production viticole, le bilan de la récolte, ainsi que la situation du marché et des échanges internationaux en 2017.
- Avec 7,6 millions d’hectares en 2017, la taille du vignoble mondial semble se stabiliser.
- 250 millions d’hectolitres de vins ont été produits en 2017, une production historiquement faible, en recul de 8,6% par rapport à l’année précédente, expliquée surtout par des conditions climatiques défavorables au sein de l’UE (-14.6 % par rapport à 2016).
- 243 millions d’hectolitres de vins ont été consommés en 2017. Une consommation quasi-stabilisée depuis la crise économique de 2008, avec une tendance positive depuis 3 ans.
- Echanges mondiaux de vin : solde très positif en volume (108 millions d’hectolitres, +3,4% par rapport au 2016) et en valeur (30 Mrd EUR, +4,8% par rapport au 2016).