Au cours de cette conférence technique plusieurs intervenants ont souligné la part importante que prend le vin en vrac dans les changements dans les habitudes de consommation, le marketing et les stratégies commerciales".
14% de la production mondiale de vin est destiné au vrac, ce qui a représenté en 2014 près de 38 Millions d’hectolitres soit environ 38% du volume total des exportations mondiales.
Avec 12,4 Millions d’hectolitres, l’Espagne est le premier pays exportateur du vrac suivi de l’Italie (5.5 Mhl) et de l’Australie (4,0 Mhl). Concernant les importations, elles ont augmenté d’environ 15,5% entre 2010 et 2014.
Ces débats auxquels a pris part le Directeur général de L'OIV ont mis face à face de grands témoins et des lauréats de l'Académie autour de trois tables rondes: viticulture et œnologie, loi est marché, vin et culture.
L’idée de ce débat, tout comme celle de l’ouvrage, était de confronter la vision prospective du monde du vin des lauréats à celle de personnalités qui l’ont modelé jusqu’à ce jour.
Fondée en 1992 par Américo Amorim, Président du groupe Amorim première entreprise mondiale de production de Liège, l'Académie a pour mission d'améliorer les connaissances sur le vin et de soutenir la recherche en œnologie. C'est à ce titre qu'elle attribue tous les ans deux prix à de jeunes étudiants en œnologie ou de jeunes auteurs sociologue et juriste du vin.
L'Académie Amorim a un statut d'Observateur à l'OIV.
Au cours de cette journée à laquelle ont également participé les ministres en charge de l’agriculture ou de l’environnement, ou leur représentant de l’Allemagne, de l’Australie, de la Bulgarie, de l’Espagne, de l’Estonie, de la France, du Japon, de la Lituanie, du Maroc, de la Nouvelle Zélande, de la Pologne et d’Uruguay ainsi que le Directeur général de la FAO, les représentant de la Banque mondiale et du FIDA, de nombreux instituts de recherche ainsi que les représentants des Organisations non gouvernementales, les travaux ont essentiellement porté sur la contribution des de l’agriculture à la séquestration du CO2 dans le cadre de l’initiative de recherche internationale 4 Promille.
L’objectif est de renforcer les politiques publiques et les programmes de recherches afin d’améliorer les stocks de matière organique des sols de 4 pour 1000 par an. Une telle augmentation permettrait de compenser l’ensemble des émissions des gaz à effet de serre de la planète.
La séquestration du carbone dans les sols agricoles est une des contributions de l’agriculture et de la forêt, à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’OIV s’est associé à cette initiative qui vise à œuvrer à la transition vers une agriculture productive, durable fondée en particulier sur une gestion adaptée des sols. Ces objectifs coïncident largement avec les actions en cours à l’OIV en matière de viticulture durable et de changement climatique.
Diese Ziele stimmen weitgehend mit den Arbeiten überein, die in der OIV derzeit im Hinblick auf den nachhaltigen Weinbau und den Klimawandel durchgeführt werden.
L’OIV, qui a placé en tête de ces 5 axes stratégiques pour 2015-2019 la promotion d’une viticulture durable en prenant en compte les défis du changement climatique, a adopté en 2011 les principes généraux du Protocole OIV de calcul du bilan des gaz à effet de serre (GES) pour le secteur vitivinicole (Resolution OIV-CST 431-2011).
Ce protocole définit les principes de calcul des émissions et de séquestration des gaz à effet de serre, exprimés en équivalents de dioxyde de carbone, dans le domaine de la vigne et du vin.
Les objectifs spécifiques du Protocole de l’OIV pour les GES sont :
- aider les entreprises du secteur vitivinicole à élaborer un inventaire des GES qui représente une comptabilisation fidèle et juste de leurs émissions, au travers de l’utilisation d’approches et de principes normalisés,
- simplifier et réduire les coûts d’élaboration d’un inventaire des GES,,
- mettre à disposition du secteur des informations susceptibles d’être utilisées pour la mise en place de stratégies efficaces de gestion et de réduction des émissions de GES,
- accroitre la cohérence et la transparence des calculs et des communications relatives aux GES entre les différentes entreprises et programmes travaillant sur les GES.
Sur cette base l’OIV a adopté en 2015 un inventaire des émissions et des séquestrations qui est destiné à fournir des informations spécifiques sur les éléments à prendre en considération pour le calcul des émissions de GES d’une entreprise ou d’un produit particulier selon les périmètres considérés. (Resolution OIV-CST 503AB-2015).
Ces travaux se poursuivent dans le cadre du programme de travail annuel afin d’élaborer un référentiel permettant de collecter les données et en développant une approche détaillée et multicritère dépassant le cadre de la seule approche « carbone » en s’attachant notamment aux aspects de la gestion de l’eau, de la biodiversité et de la réduction des pesticides.
En présence d’anciens présidents comme Jacques Puisais, Ezio Rivella, Pietro Pittaro et Vicente Sanchez Migallon, les co-présidents actuels ont souligné l’importance acquise par les œnologues au niveau mondial qui ont su accompagner l’évolution du secteur vitivinicole mondial en passant d’un rôle palliatif de carences ou de défauts à celui visant à sublimer les vignerons, les terroirs et les cépages du monde entier. Jacques Puisais s’est plu a affirmer que l’oenologie était la seule science qui réunissait au fond des verres toutes les autres, que ce soit la chimie, la physique, la pédologie, la climatologie, la géographie, l’histoire et tant d’autres…
La Présidente de l’OIV, Mme Monika Christmann s’est dite fière d’être œnologue et a remercié les œnologues et l’UIOE pour leur forte implication dans les travaux techniques de l’OIV et dont elle a su apprécier les compétences lors qu’elle présidait la Commission Œnologie de l’OIV. Jean-Marie Aurand, le Directeur général de l’OIV, a également rappelé combien l’UIOE jouait un rôle important comme Observateur auprès de l’OIV notamment pour définir au niveau mondial la fonction et le titre d’œnologue qui a permis la révision adoptée en 2013. Serge Dubois a indiqué que l’UIOE allait renforcer sa visibilité à l’OIV et serait évidemment très attentive à l’adaptation du programme international de formation des œnologues en cours de discussion.
La soirée de célébration du 50ème anniversaire de l’UIOE a également été marquée par la présence du Ministre de l’Agriculture de l’Uruguay, M. Tabaré Aguerre qui a mis en évidence l’importance du secteur vitivinicole dans l’agriculture de son pays en se réjouissant que l’Institut national de vitiviniculture de l’Uruguay soit présidé par un œnologue, José Lez Secchi, également vice-président de l’UIOE et en invitant les œnologues du monde à participer au Congrès Mondial de la Vigne et du Vin de l’OIV qui se tiendra dans son pays en 2018.
L'Union Internationale des Œnologues a pour but de représenter au niveau international les organisations nationales des Œnologues; d'assurer la défense à tout niveau de cette catégorie professionnelle; de s'opposer à l'emploi abusif du titre d'œnologue; de mantenir la cohésion, la solidarité et les relations entre les diverses associations, ainsi que d'agir auprès des pouvoirs nationaux et internationaux compétents, afin d'uniformiser les procédés biologiques, les méthodes d'analyse, chimique, physique, microbiologique et sensorielle, d'organiser une formation uniforme des oenologues dans les divers pays vinicoles en harmonisant le contenu des études, la durée des cours et les diplômes délivrés, de faire en sorte que l'oenologue puisse prendre en charge l'exécution et le contrôle de certains procédés œnologiques.
Dans le cadre des relations qu’entretient le secrétariat général de l’OIV avec la République Populaire de Chine depuis de très nombreuses années, l’OIV a le plaisir de vous informer de la traduction et de la publication en chinois du Recueil des méthodes internationales d’analyse des vins et des moûts de l’OIV [p.1-292] [p.293-595] [p.596-830].
En 2013 lors des différentes rencontres entre d’une part le centre technologique d’inspection et de Quarantaine de la région de Guangdong (IQTC) et le China National Research Institute of Food and Fermentation Industries, il avait été proposé par les responsables chinois de traduire le Recueil des méthodes internationales d’analyse des vins. Ces responsables avaient d’ailleurs été invités à participer à l’époque aux réunions de la Sous-commission des méthodes d’analyse.
Cette publication revêt une grande importance compte tenu que les centres d’inspection et de quarantaine sont notamment chargés des opérations de contrôle pour les produits importés en Chine. Ainsi, la traduction en Chinois du Recueil de l’OIV est un pas supplémentaire à la reconnaissance internationale des méthodes d’analyse adoptées par l’OIV.
Le Recueil des méthodes internationales d’analyse des vins a été publié pour la première fois en 1962. Il est réédité et mis à jour régulièrement, intégrant chaque année les méthodes complémentaires approuvés par l’Assemblée générale et établis annuellement par la Sous-commission des méthodes d’analyse.
Le Recueil joue un grand rôle pour l’harmonisation des méthodes d’analyse. Beaucoup de pays viticoles ont introduit dans leur propre réglementation ses définitions et ses méthodes.
Par ailleurs, certains accords bilatéraux relatifs au commerce du vin reconnaissent que les méthodes d’analyse publiées par l’OIV, prévalent comme méthodes de référence pour la détermination de la composition analytique du vin dans le cadre des opérations de contrôle et contribuent ainsi à faciliter le commerce international.
L’OIV tient tout particulièrement à remercier les responsables du centre technologique d’inspection et de Quarantaine de la région de Guangdong pour les travaux et l'engagement qu'ils ont mis dans cet important travail de traduction du Recueil des méthodes internationales d'analyse des vins de l'OIV.