Le mardi 22 septembre, le directeur général de l'OIV, Pau Roca, et le secrétaire général de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, ont accueilli des intervenantes du secteur de l'œnotourisme et des participants du monde entier pour un webinaire organisé en collaboration par les deux organisations.
Organisé en coopération avec le Think Tank international d’experts en œnotourisme et modéré par Mariëtte du Toit-Helmbold, basée au Cap, ce webinaire a été consacré au thème « Innover dans l’œnotourisme dans le contexte de la Covid-19 ».
Des intervenantes d’Argentine, du Chili, de France, d’Italie et d’Espagne ont partagé leur expérience récente sur la manière dont ils ont fait face à l’impact de la Covid-19 sur leurs activités œnotouristiques. Certaines tendances communes ont émergé sur comment innover afin de repenser et recréer l’œnotourisme dans le contexte actuel. L’importance des marchés locaux, des nouveaux partenariats, des expériences en plein air et de la transformation numérique a été soulignée.
Si vous avez été dans l’impossibilité d’y assister en direct, vous pouvez visualiser le webinaire au complet en cliquant ici :
L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) vient de publier, le 13 octobre 2020, la décision arbitrale dans le cadre du différend qui concerne les subventions à Boeing, qui permet à l’Union européenne de demander à l’Organe de Règlement de Différends l’autorisation de prendre des contre-mesures à l'égard des États-Unis pour un montant ne dépassant pas, au total, 3.993.212.564 USD par an.
La décision du 13 octobre fait écho à l’autorisation donnée par l’OMC, il y a un an, aux Etats-Unis, de surtaxer des produits européens pour 7,5 milliards de dollars.
Il s’agit d’un conflit vieux de 16 ans, lié aux subventions nationales perçues par deux géants de l’aéronautique – Airbus et Boeing. Les préjudices estimés des deux côtés tout au long de ce conflit ne peuvent pas être compensés, estiment les parties, uniquement par des mesures qui concernent la construction et commerce des aéronefs. Il est alors autorisé de prendre des sanctions sur d’autres produits. C’est ainsi que le vin se trouve être une monnaie d’échange dans un conflit qui à priori le concerne très peu.
Les sanctions prises par les Etats Unis l’année dernière dans le cadre du même différend ont déjà fortement touché le secteur européen du vin. La décision du 13 octobre ouvre plusieurs voies de négociation aux deux parties. La première est celle d’une escalade de nouvelles mesures de rétorsion. En effet, les Etats-Unis sont loin d’avoir atteint les 7.5 milliards de dollars autorisés l’année dernière et l’Union Européenne a maintenant la possibilité de commencer à déployer un plan de sanctions à hauteur de 4 milliards de dollars. La deuxième voie est celle de dialogue et de sortie des produits qui ne sont pas liés directement au conflit de la négociation.
Bien que cette guerre entre deux géants montre l’importance qu’a le vin pour les économies, l’OIV appelle à ce que l’occasion soit saisie et que tous les efforts nécessaires soient faits pour rétablir les conditions d’un libre commerce pour le vin.
En rappelant que « le secteur du vin a été fortement touché par la crise du COVID19 partout dans le monde et qu’il est impacté par les évènements liés au changement climatique » le Directeur général de l’OIV Pau Roca a appelé à « ne pas ménager les efforts à tous niveaux afin de limiter les facteurs de stress et œuvrer pour faciliter la reprise. »
To attend this press conference, journalists are kindly asked to send an email with their name and their professional contact details to press@oiv.int.
- Date: Tuesday 27 October 2020
- Time: 3pm CET
- Location: Zoom; YouTube livestreaming
Dans le cadre des Accords de l’OIV, la Russie prendra en charge financièrement l’introduction de cette nouvelle langue selon un projet triennal qui devrait permettre de disposer rapidement de la traduction en russe de l’ensemble des recommandations et textes fondamentaux de l’OIV.
La communauté russophone aura ainsi la possibilité de mieux appréhender et faire siennes les pratiques et normes internationales adoptées par l’Organisation visant à améliorer les conditions d’élaboration et de commercialisation des produits vitivinicoles.
Quand cette proposition, qui devrait être présentée lors d’une Assemblée générale fin novembre, sera acceptée par les Etats membres de l’OIV, les russophones rejoindront ainsi les italophones, les germanophones, les francophones, les hispanophones et les anglophones qui bénéficient déjà des cinq langues officielles de l’OIV, facilitant ainsi l’échange d’expertise et la participation active d’un réseau scientifique de Pays de longues traditions viticoles.