Après avoir souligné le caractère intergouvernemental, scientifique et technique de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin et son rôle pour faciliter le commerce international, le Chili vient d’amender son règlement vitivinicole pour prendre en compte certaines recommandations de l’OIV, dont il est un des 47 pays membres.
En date du 24 décembre 2019, le Gouvernement du Chili a promulgué un nouveau décret N°9 qui modifie le décret N ° 78 de 1986 du ministère de l'agriculture. Ce dernier vise à réglementer la loi n ° 18 455 qui régit les règles de production, de préparation et de commercialisation des alcools éthyliques, des boissons alcoolisées et des vinaigres. Certaines modalités de l’application du décret sont précisées dans la résolution 826/2020 du Ministère de l’Agriculture publiée le 30 janvier 2020.
Le nouveau décret, entré en vigueur au 1er janvier 2020, rappelle que certaines pratiques œnologiques, qui ont été élaborées et recommandées par l’OIV, présentent des avancées technologiques importantes pour la production du vin et favorisent l’amélioration de la compétitivité des vins dans le commerce international. Il intègre le traitement au polyaspartate, le traitement au glutathion (moûts / vins) et le traitement par des fibres végétales sélectives pour réduire les teneurs en Ochratoxine A ou en produits phytosanitaires.
Cette mise à jour de la règlementation du Chili démontre bien l’importance de l’intégration des normes de l’OIV dans les règlementations nationales ou supranationales afin de réduire les obstacles techniques au commerce.
Les dispositions du Décret N°9 concernant l’utilisation de l’eau
Ce décret, modifie certaines dispositions relatives à l’utilisation d’eau dans la production de vin. Ainsi, l’addition d’eau devient une pratique autorisée, sous certaines conditions, pour la réduction de la teneur en sucre des moûts dont la teneur est supérieure à 23,5°Brix ; pratique qui n’est pas admise par l’OIV. La résolution 826/2020 introduit quant à elle des exigences strictes en termes d’obligation pour les entreprises de tenue des registres avec des dates et volumes des traitements réalisés sous la responsabilité d’un œnologue, ainsi que de déclaration au service de contrôle du Ministère de l’Agriculture de quantité d’eau utilisée et du niveau de réduction qui ne doit pas conduire à moins de 23,5° Brix le moût traité.
La réglementation chilienne prévoit que l’on peut également utiliser l’eau pendant la vinification pour solubiliser les additifs et réhydrater les levures de fermentation. Le volume du moût ne peut pas augmenter de plus de 2% du volume initial. En passant de 5 à 2%, le décret retire donc l’utilisation de l’eau pour le nettoyage des équipements de pressurage en ne considérant plus ce nettoyage comme une pratique de vinification.
Par ailleurs, pendant l’élaboration du vin, l'eau peut être utilisée pour dissoudre les additifs et les produits œnologiques. Le volume après ces traitements ne peut pas augmenter de plus de 1,5% du volume initial de vin (la limite précédente était de 2%).
Afin de résoudre ces disparités au sein des différentes réglementations nationales sur l’utilisation de l’eau, qui peuvent entraîner des problèmes commerciaux, l’OIV s’est saisi de cette question dans un souci d’harmonisation.
Le 9 avril, le directeur général de l'Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies (FAO), M. Qu Dongyu, et son homologue de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), M. Pau Roca, respectivement à Rome et à Paris, se sont réunis en ligne afin de respecter les mesures générales de confinement.
Au cours de cette réunion en ligne, les deux organisations intergouvernementales ont examiné les manières de faciliter une coopération plus étroite.
En effet, l’OIV et la FAO ont travaillé ensemble au développement de normes appropriées pour les produits de la vigne et du raisin ainsi que de limites (contaminants, résidus, etc.) destinées à protéger la santé des consommateurs et à garantir des pratiques équitables en matière de commerce des denrées alimentaires ; à ce titre, l’OIV dispose du statut d’observateur au sein de la Commission du Codex Alimentarius.
L’OIV souhaite approfondir cette excellente coopération avec la FAO dans les domaines de la santé et de la qualité. Tournés vers l’avenir, les directeurs généraux ont conversé sur la manière de renforcer la collaboration entre les différents départements de leurs organisations.
Cette étude, qui porte sur l’examen de données relatives à 82 pays sur la période 2002-2018, a été conçue pour analyser la production et la consommation de vins effervescents au niveau mondial et national ainsi que les dynamiques des échanges internationaux.
Le Focus de l’OIV sur le marché mondial des vins effervescents constitue une mise à jour du document publié en 2014.
Ces vingt dernières années, le marché des vins effervescents s’est développé à un rythme soutenu sous l’impulsion d’une forte demande mondiale. La production mondiale de vins effervescents a atteint 20 millions d’hectolitres pour la première fois en 2018, soit une augmentation de 57 % depuis 2002.
Consulter le Focus de l’OIV The global sparkling wine market [EN]
The Director General of the OIV invites you to :
A live webcast press conference, available with simultaneous interpreting into English, French, Spanish, Italian and German.
Thursday, 23 April
From 12 to 2PM.
To follow the web conference, please click on this link: https://live.kudoway.com/br/110113476848
Useful information:
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EN 2019
- La superficie viticole mondiale est estimée à 7,4 Mioha et est stable depuis 2016
- La production mondiale de vin, hors jus et moûts, est estimée à 260 Miohl, en nette diminution par rapport à la production historiquement élevée de 2018
- La consommation mondiale de vin est estimée à 244 Miohl, soit +0,1 % par rapport à l'année précédente
- Le marché mondial des exportations de vin a augmenté à la fois en volume, estimé à 105,8 Miohl (+1,7 %), et en valeur. avec 31,8 Mrd EUR (+0,9 %)
- Les premières estimations de la production de vin dans l'hémisphère Sud indiquent de faibles volumes attendus pour 2020 dans la majorité des pays (à l'exception de l'Afrique du Sud et de l'Uruguay)
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