Cette manifestation placée sous le patronage de l'OIV a rassemblé plus de 350 participants du monde de l'industrie, de la recherche et de l'administration.
Une trentaine de chercheurs et d'experts, dont un quart en provenance de pays étrangers ont exposé leurs travaux dans les différents domaines : viticulture, œnologie et économie avec un focus particulier sur les nouveaux enjeux liés au changement climatique et aux questions environnementales.
Jean-Marie Aurand a fait en ouverture de la conférence une présentation de l'OIV et de ses missions suivie d'un panorama de la situation du secteur vitivinicole à l'échelle mondiale ; il a par ailleurs mis en exergue les grands enjeux à venir en matière de compétitivité, d'environnement et d'attentes des consommateurs.
En présence de la déléguée suppléante d'Afrique du Sud à l'OIV, Mme Wendy Jonker, de plusieurs experts dont Jan Booysen, Yvette Van der Merwe et Pierre Van Rensburg, le directeur général s'est félicité de la très bonne implication des experts sud-africains dans les travaux de l'Organisation.
L’Afrique du Sud qui est membre de l’OIV depuis 1963 dispose d’un vignoble de 130 000 hectares, produit 10 millions d’hectolitres de vin, c'est le 7ème producteur mondial.
C’est également un important producteur et exportateur de raisins de table avec une production annuelle de 280 000 tonnes, dont plus de 90% sont exportés.
Pour assister à cette conférence de presse, les journalistes sont priés d’adresser un email avec leur nom et leurs coordonnées professionnelles à press@oiv.int
Date : mardi 24 octobre 2017
Heure : 11h00
Lieu : Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), 18 rue d’Aguesseau, Paris 75008 Métro Madeleine ou Concorde
A l’invitation de la ville de Bordeaux, du CIVB et du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, les juristes spécialisés en droit du vin échangent autour du thème : le droit du vin en pratique : respect des lois, négociations et règlements des différends.
Devenu mondial, le secteur de la vigne et du vin, a ainsi généré un droit spécifique qui l’environne et qui nécessite une expertise internationale assurée par l’AIDV (Association Internationale des Juristes du Droit de la Vigne et du Vin), ses membres et son réseau.
L’avocat allemand Thomas Schmitz, le président de l’AIDV, se plait à croire que Montesquieu, magistrat-vigneron, sans doute un des premiers juristes du vin qui s’était, en son temps, opposé aux restrictions des plantations, aurait particulièrement apprécié la thématique qui permet des débats sur les moyens alternatifs de résolution des conflits, la mise en œuvre des contrôles viticoles ou, pour la première fois, un panel de juges français, australien et canadien peuvent comparer les modalités de validités des preuves.
30 ans après la première conférence tenue en Champagne en 1987, le Directeur du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, Sylvain Boivert, membre actif de l’AIDV accueille au Palais de la Bourse ces deux journées de conférence en se réjouissant, qu’après la Toscane en 2016 et avant la Napa Valley l’an prochain, Bordeaux puisse recevoir l’élite du monde juridique du vin pour ces rencontres annuelles qui connaissent en 2017 un succès inégalé, alliant l’expertise juridique à l’attractivité de Bordeaux et à l’art de recevoir de quelques Grands Crus Classés.
Formé au Master de droit de la vigne et du vin de Bordeaux, Sylvain Boivert apprécie également l’ouverture de l’AIDV qui permet à une cinquantaine d’étudiants en masters de droit du vin de Bordeaux et de Reims d’assister gratuitement à cette conférence et ainsi rencontrer les meilleurs experts internationaux en la matière.
Comme le souligne le secrétaire général de l’AIDV Yann Juban, juriste et adjoint au Directeur général de l’OIV qui a placé cette conférence sous son patronage, « à la suite de la création d’une science œnologique au XIXe siècle et au développement d’un vignoble mondial après la crise phylloxérique au XXe siècle, un véritable droit spécifique de la vigne et du vin s’est mis en place, tant au niveau national, régional qu’international ». Citant Montesquieu, il précise qu’en matière vitivinicole également : « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires ».
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L’AIDV (Association Internationale des Juristes du Droit de la Vigne et du Vin) a été fondée en 1985, par des juristes européens et américains, dans le but de créer un forum d’études et de débats sur les questions juridiques concernant la communauté viticole et le commerce du vin, à travers le monde. L’AIDV regroupe aujourd’hui plus de 300 adhérents, individuels et institutionnels, originaires de 30 pays sur les cinq continents.
L’AIDV vise à associer les instances compétentes à ses travaux afin de les informer du droit vitivinicole dans d’autres pays et de contribuer ainsi à son évolution dans le sens d’une harmonisation sur le plan international, notamment au travers de son statut d’observateur après de l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin) et de l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
L’AIDV compte parmi ses membres des avocats, des juges, des fonctionnaires, des notaires, des professeurs d’Université de droit, des étudiants, des dirigeants d’entreprises ou d’organisations professionnelles et des associations. L’AIDV traite des questions de droit rural, de la propriété intellectuelle et de la contrefaçon, des contrats, du commerce, du droit économique et de la fraude, de la publicité, de l’environnement, de jurisprudence, de contentieux, d’arbitrage et de toutes autres questions juridiques appliquées au secteur de la vigne et du vin, de façon comparative et internationale.
Après une introduction à l’OIV et à ses activités par les différents chefs d’unités, ils ont été accueillis par le Directeur général Jean-Marie Aurand qui a insisté le caractère original de cette formation et les opportunités qu’elle offre grâce au réseau d’universités et d’entreprises associées.
La spécificité de la formation est d’être à la fois mono-sectorielle, multidisciplinaire, itinérante, internationale, expérientielle et de disposer aujourd'hui d'un des réseaux les plus développés du monde du vin. Depuis 1987, près de 500 acteurs et décideurs du monde du vin ont suivi cette formation.
Avant que cette promotion ne quitte le siège de l’OIV, Jean-Marie Aurand a souligné la dimension internationale qui s’exprime à travers un cursus qui emmène chaque année les étudiants à la découverte de plus de 20 pays clés de la planète vin, répartis sur les 5 continents.
A l'occasion de cette 30ème promotion, le OIV MSc in Wine Management célèbrera ses 30 ans le vendredi 13 octobre à l'OIV par une journée exceptionnelle de conférence et dégustation.
Cet évènement rassemble pendant trois jours au cœur des vignobles bourguignons différents acteurs du monde vitivinicole (universitaires, chercheurs, viticulteurs, négociants, etc…) autour d’un thème de réflexion.
L’édition de 2017 consacrée à la durabilité dans la vigne et à la cave a rassemblé pendant trois jours plusieurs dizaines de participants avec une forte représentation d’intervenants étrangers.
A l’invitation de la présidente de la Chaire UNESCO, Jocelyne Perard, le directeur général de l’OIV a conclu la conférence. Jean-Marie Aurand a présenté à cette occasion les activités de l’OIV en matière de durabilité au travers d’une nouvelle approche holistique mise en place depuis 2015.
Rappelons que la chaire UNESCO de l’Université de Bourgogne a fédéré la demande visant à faire inscrire le vignoble bourguignon au « Patrimoine mondial naturel et culturel de l’humanité » au titre des sites viticoles. Cette reconnaissance est intervenue en 2015.
Une quinzaine de sites viticoles ou associés à la culture de la vigne parmi les plus remarquables sont ainsi reconnus dans le monde. Ils sont l’illustration de l’activité humaine par la marque qu’ils impriment au territoire et par les traditions culturelles qui leurs sont associés.