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21 déc 2020

Le Vin blanc avec macération fait son entrée en 2020 dans la catégorie Vins spéciaux. Considérant la méthode géorgienne de vinification à l’ancienne dans des kvevris traditionnels, inscrite en 2013 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, l’Assemblée Générale de l’OIV a adopté, dans la résolution OIV-ECO 647-2020, la définition des vins en kvevris. Voir l'interview de la représentante de la Géorgie à l’OIV Anna Godabrelidze avec le Ministre de la Protection de l’Environnement et de l’Agriculture de la Géorgie, M. Levan Davitashvili. La discussion sur les vins blancs de macération a été introduite à l’OIV à l’initiative de la Géorgie en 2017. Les vins produits selon le procédé ancestral en Géorgie dans les jarres en terre cuite enterrées avec un contact prolongé avec les peaux et les rafles du raisin constituent en quelque sorte une carte de visite de ce pays. Cette méthode de production confère aux vins des propriétés gustatives particulières et une couleur parfois ambrée – orangée. Une introduction en tant que catégorie particulière des vins spéciaux dans le code International des Pratiques Œnologiques de l’OIV, au même titre que les vins de glace, les vins de liqueur et les vins spéciaux est une avancée majeure pour la Géorgie dans la reconnaissance de la valeur historique, technique et culturelle de sa vitiviniculture.Le succès de la reconnaissance de l’histoire et de la culture de la vigne en Géorgie n’est pas le fruit du hasard, mais d’une politique de recherche et de promotion menée de façon centralisée. Les résultats de la reconnaissance internationale ne sont pas les moindres :

  • La méthode géorgienne de vinification à l’ancienne dans des kvevris traditionnels a été inscrite en 2013 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
  • En 2017 l’article de recherche publié dans le prestigieux PNAS (Proceedings of the National Academy of Science of the United States of America) atteste par l’étude des biomarqueurs de la présence de la vigne dans le Caucase du Sud et sur le territoire géorgien au début de la période néolithique (6000 – 5800 avant JC).
  • En 2017 le livre des records de Guinness reconnait les résidus du vin trouvé dans les fouilles archéologiques à Gadachrili Gora et Shulaveris Gora comme étant le vin le plus vieux au monde (6000-5800 avant JC).
La définition d’une nouvelle catégorie de produits permettra de faire connaitre les vins en kvevri auprès des professionnels et des consommateurs pour qu’ils soient jugés et appréciés en tenant compte de leur mode de production et des particularités gustatives. Le goût tannique, la couleur ambre-orangée pourront ainsi être mieux être expliqués aux consommateurs et professionnels. La distinction dans les concours des vins en tant que catégorie spécifique sera également possible. Les vins blancs avec macération ne sont pas produits uniquement en Géorgie. D’autres pays, comme la France, l’Italie, la Slovaquie proposent également des vins oranges. C’est bien une définition internationale qui complète le Code International des Pratiques Œnologiques de l’OIV. Détail d'un kvevri, une grande jarre de terre cuite, d'une contenance de 800 à 3 500 litres, originaire de la GéorgieDétail d'un kvevri, une grande jarre de terre cuite, d'une contenance de 800 à 3 500 litres, originaire de la Géorgie.

20 déc 2020

Le site internet fait une entrée remarquée dans le Palmarès des Prix de l’OIV, par la qualité des publications primées.Quatre Maisons d’Édition ont reçu la Reconnaissance du Jury des Prix de l’OIV 2020 pour leur œuvre éditoriale rigoureuse dédiée à La Vigne et au Vin.De nombreux acteurs et personnalités du monde entier ont suivi cet évènement de grande notoriété dans le monde du Vin, animé par la Présidente du Jury des Prix Azélina Jaboulet-Vercherre, et par le Secrétaire scientifique Richard Pfister, nommé en 2019.Le Directeur général de l’OIV Pau Roca, a confirmé le rôle des Prix de l’OIV qui ont vu le jour en décembre 1930 : encourager la diffusion de connaissances actualisées sur la Vigne et le Vin auprès du monde scientifique et technique, comme auprès du grand public, récompenser la passion et l’engagement des auteurs et des Maisons d’Edition en faveur du secteur vitivinicole. Il a également souligné l’adaptation constante de ce concours aux publications et à l’évolution des supports de communication.La Présidente de l’OIV Regina Vanderlinde a remercié les pays : plus de cinquante en tout, producteurs ou non, qui ont été représentés aux Prix de l’OIV depuis 90 ans à travers les travaux de leurs auteurs. Et a invité les pays qui n’ont pas encore participé, à entrer dans l’histoire des Prix de l’OIV…Azélina Jaboulet-Vercherre, Présidente du Jury des Prix Les inscriptions sont en cours pour l’Edition 2021 des Prix de l’OIV, jusqu’au 28 février 2021. Retrouvez les informations et le formulaire d’inscription à télécharger ici.

17 déc 2020

Cette table ronde en ligne, modérée par le chef de l’Unité « Œnologie » de l’OIV, Guido Baldeschi, a rassemblé cinq orateurs internationaux aux profils et expériences variés dans le secteur vitivinicole. Cliquez ici pour accéder à la biographie des orateurs. Le webinaire a permis de confirmer que le sujet des vins naturels soulève de vaste débats, ne serait-ce que sur la terminologie à employer, en particulier lorsqu’il s'agit de les comparer à d’autres types de vins. Vins conventionnels ? Vins non conventionnels ? Vins traditionnels ? Vins naturels ? Vins classiques ? Les avis sur la terminologie correcte à employer divergent au sein de la communauté du secteur vitivinicole.Par soucis pratique, l'OIV a choisi, à l'occasion de ce webinaire, de contraster les « vins naturels » avec les « vins classiques », en sachant que tout le monde n’est pas d’accord avec cette terminologie. L’OIV ne fait d’ailleurs aucune recommandation en ce sens, n’ayant pas encore de position définie à ce sujet. Néanmoins, ce séminaire constitue une contribution aux travaux l'OIV sur cette thématique. C’est en effet le rôle de l'OIV d'offrir un point de vue scientifique en la matière, en invitant le secteur à une réflexion.Le présent article propose un résumé des principales idées avancées lors du webinaire afin d’orienter le lecteur dans son approche de la question.Les origines d’un mouvementEn tout début de webinaire, Christelle Pineau a esquissé en détail le contexte de la question d'un point de vue anthropologique et a souligné la multiplicité des définitions possibles, même au sein du soi-disant mouvement des vins naturels. Jacques Dupont a salué « l’aspiration à aller vers quelque-chose de plus pur, de plus naturel, et de revenir aux racines », tout en mettant l’accent sur une certaine confusion chez les consommateurs entre les vins naturels et les vins biologiques. Le problème est que les gens ne savent pas exactement ce qu'est un vin naturel.Offrant une perspective depuis l'hémisphère Sud, Natalie Christensen a mentionné « l’intérêt croissant pour une production naturelle, la Nouvelle-Zélande étant une terre profondément innovante, où les gens recherchent l’inhabituel, notamment parce que le pays possède une nouvelle génération du vin très jeune ».Questionné sur une possible globalisation du goût et sur le fait que cette dernière ait pu conduire à l’essor des vins naturels, Luigi Moio a répondu que la force du vin réside dans sa diversité. « Il existe bien sûr des variétés internationales, comme le merlot et le chardonnay, mais au-delà de cela les gens aspirent à des vins plus exclusifs, plus régionaux. Et l’emphase mise sur le terroir permet d'offrir aujourd'hui encore plus de diversité ». De son côté, Jamie Goode considère que les gens veulent rompre avec les stéréotypes : « lorsqu’il est question de vins naturels, la partie la plus importante de l'histoire n'est pas la variété mais le lieu ».Qu’en est-il du goût ?Le modérateur a ensuite soulevé la question du caractère de vivacité : « la notion de vivacité en relation avec les vins naturels provient du fait que nous ne bloquons pas l’aspect vivant pendant la vinification et ce jusqu’à la mise en bouteille ».Pour Luigi Moio, au lieu de cela, les vins naturels peuvent fréquemment être oxydés, ce qui selon lui devrait être évité.En rapport à l’évolution de la dégustation, Jacques Dupont pense que les critiques de vin ne devraient pas être informés de la philosophie de production avant de déguster un vin et d’écrire une évaluation, « la dégustation à l’aveugle nous permet de déguster sans idéologies ». Selon lui, « si vous voulez produire un vin naturel de grande qualité, vous avez besoin de connaissances profondes ». Pour le journaliste basé à Londres Jamie Goode, les notions de goût et de défaut sont fondamentalement subjectives car « les seuils diffèrent d’une personne à l’autre ». Il a également soulevé la question de savoir comment décider si un vin doit être considéré comme défectueux ou non, si le goût de souris ou l'odeur d'écurie constituent essentiellement un défaut ou un caractère.Modes de productionEn ce qui se réfère à l’addition de sulfites en vinification, la vinicultrice expérimentée Natalie Christensen signale les risques/avantages liés à une absence d'addition. D’après elle, sans SO2, vous pouvez obtenir de nouveaux arômes qui auraient muté suite à une addition de SO2, ajoutant que « produire sans SO2 est une chose risquée, mais certains disent qu’il n’y a pas de récompense sans risque ».Comme l’a expliqué Guido Baldeschi, le dioxyde de soufre joue un rôle antioxydant et antimicrobien dans le vin, ce qui lui permet de vieillir. En réponse à une question qui lui a été adressée sur la pertinence du concept de « vins de garde/vins vieillis » pour les vins naturels, Jamie Goode a déclaré que « la production de manière naturelle peut offrir des nuances de vieillissement plus tôt dans la vie d’un vin ». Il est à son avis cependant difficile de l’affirmer, la plupart des vins naturels étant consommés directement. Luigi Moio explique dans son dernier livre, Le souffle du vin, que « les levures sélectionnées n’ont rien de chimique » et que « les levures indigènes présentes dans les raisins ou les caves n’ont aucune idée du rôle qu’elles auront dans la fermentation alcoolique ». À la question de savoir si les critiques envers les technologies modernes sont justifiées, il a répondu que « vous avez besoins de connaissances en microbiologie, non pour intervenir, mais pour aider au processus de fermentation ». « L’appellation garantit l’origine »La question des vins naturels questionne également la notion d’appellation. À l’origine, comme l’a rappelé Jacques Dupont, le système d’appellations a été conçu pour lutter contre les fraudes, mais il ne garantit que l’origine, pas le goût ; de nos jours, le goût des gens évolue et « nous devons ouvrir les portes à des vins de styles différents ».Une intervention minimale pour une pureté maximale Le webinaire organisé par l’OIV a permis de rassembler avec succès deux philosophies et approches distinctes, permettant à différents producteurs et acteurs du secteur, qu’ils appartiennent au mouvement des vins naturels ou non, de regarder dans la même direction : une intervention minimale pour une pureté maximale. Au-delà de la production, ce webinaire a fourni un éclairage sur les attentes des consommateurs ainsi que sur la diversité des expériences vécues par les amateurs de vin lorsqu’ils dégustent un verre, montrant que les aspects sociaux devraient être pris en considération à l’heure d’aborder la question des vins naturels. La passion du vin permet de connecter les personnes du monde entier, même en ces temps difficiles que nous vivons. L’OIV remercie sincèrement les cinq invités internationaux pour leur participation à ce webinaire et pour leur grande contribution à cette thématique passionnante : les vins naturels !Quelle que soit la philosophie adoptée, l’aspiration à davantage de pureté ne peut que bénéficier au vin.Cliquez ici pour revoir le webinaire en anglais ou français.

01 déc 2020

Talking about natural wines can be challenging.During the webinar, the OIV aims to shed a light on this complex matter by welcoming international speakers who will exchange on this topic and give us food for thought. This virtual round table is an invitation to go beyond philosophy of the so-called natural wines.To attend the webinar register here.

  • Date: Tuesday 15 December 2020
  • Time: 6pm CET
  • Location: Zoom
  • Languages: EN, FR
SPEAKERSJamie Goode (UK)London-based wine writer, lecturer, wine judge and book author.Luigi Moio (IT)Oenology professorDirector of the Vine and Wine Science SectionUniversity of Naples OIV Scientific Vice-PresidentChristelle Pineau (FR)Researcher in Social Anthropology and Ethnology Associated with the Interdisciplinary Institute of Contemporary Anthropology, EHESS and Montesquieu Research Institute, University of BordeauxNatalie Christensen (NZ)Chief Winemaker Yealands wine groupJacques Dupont (FR)Specialised wine journalistLe Point

25 nov 2020

Le 26 novembre 2020, et pour la première fois sous format digital, la 18ème Assemblée Générale de l’OIV a conclu une année de réunions virtuelles par l’adoption de 18 nouvelles résolutions, le soutien au projet de digitalisation de l’Organisation et des avancés sur une future intégration de la langue russe comme langue officielle.La présidente de l'OIV, Regina Vanderlinde saluant les États Membres.Ambitieux projet de digitalisation en marcheLes États Membres de l’OIV sont unanimes quant à l’importance d’évolution et d’adaptation digitale, surtout dans le contexte actuel, marqué par la pandémie provoquée par le Covid-19. Le projet en cours propose, entre autres objectifs, la création d'un observatoire mondial sur la transformation digitale du secteur vitivinicole ; le développement d'un nouveau système de collecte et d’élaboration de données sectorielles ; la création d'un nouveau site internet pour l’OIV, ainsi que le déploiement d'une nouvelle plateforme d’intelligence collaborative pour améliorer les échanges entre le secrétariat de l’OIV et les États Membres . En décembre prochain, sera lancé un appel d'offres pour la mise en œuvre de ce projet, qui aura une durée de trois ans, à partir de janvier 2021.Le russe, nouvelle langue officielle de l’OIV ?L’OIV l’avait déjà annoncé récemment : des négociations ont été entreprises pour l’adoption du russe parmi les langues officielles de l’OIV. . Pendant l’Assemblée Générale, Maxime Markovich, directeur du département de la coopération internationale du Ministère de l’Agriculture de la Fédération de Russie, a présenté les avantages de l’ouverture de l’OIV vers une nouvelle langue. Les États Membres se sont entendus sur les bénéfices de cette intégration et ont convenu des points à travailler au cours des mois prochains, conditions pour que le russe devienne la 6ème langue officielle de l’Organisation. Avec cette mesure, la communauté russophone aura la possibilité de mieux appréhender et faire siennes les pratiques et normes internationales adoptées par l’OIV visant à améliorer les conditions d’élaboration et de commercialisation des produits vitivinicoles.Le directeur du département des relations internationales en Russie, Maxime Markovitch, à gauche.Les nouvelles résolutions de l’OIVLe développement durable est une priorité pour les Etats Membres de l’Organisation qui, par le biais de la nouvelle résolution OIV-VITI 641-2020, ont approuvé le guide de l’OIV pour la mise en œuvre des principes de la vitiviniculture durable. Ceci vient compléter et actualiser l’ensemble des recommandations de l’OIV dans le domaine de la durabilité.Plusieurs résolutions concernant de nouvelles pratiques œnologiques viendront compléter le Code international des pratiques œnologiques de l’OIV, comme le guide de l’OIV pour l’identification des dangers, des points critiques et de leur maîtrise dans la filière vin (HACCP) (Résolution OIV-OENO 630-2020). Ce guide vise à harmoniser l’analyse des dangers, et à proposer à titre d’exemple des niveaux de risque et des points critiques susceptibles de survenir lors des étapes d'élaboration des vins.Parmi les décisions concernant l’économie et le droit, l’OIV a adopté la définition du vin blanc avec macération (Résolution OIV-ECO 647-2020) : un vin blanc issu de la fermentation alcoolique d’un moût au contact prolongé avec le marc de raisin, incluant les pellicules, la pulpe, les pépins et éventuellement les rafles. Cette définition permet de distinguer notamment les vins obtenus par la méthode géorgienne de vinification à l’ancienne dans des kvevris traditionnels, inscrite en 2013 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.Enfin, l’OIV a également adopté les lignes directrices pour l’évaluation des traitements physiques appliqués aux raisins et à leurs produits dérivés (Résolution OIV-SECSAN 664-2020).

Lire résumé complet des résolutions
* Les textes complets des résolutions adoptées par la 18ème Assemblée Générale de l’OIV seront consultables très prochainement sur notre site ici.

24 oct 2020

Le 27 octobre, le directeur général Pau Roca a présenté en conférence web depuis le siège de l’OIV à Paris, les premières estimations de la production mondiale de vin en 2020.Visualiser la conférence Communiqué de PressePrésentation PPT [EN]Production de vin 2020 - premières estimations

18 oct 2020

Dans le cadre des Accords de l’OIV, la Russie prendra en charge financièrement l’introduction de cette nouvelle langue selon un projet triennal qui devrait permettre de disposer rapidement de la traduction en russe de l’ensemble des recommandations et textes fondamentaux de l’OIV. La communauté russophone aura ainsi la possibilité de mieux appréhender et faire siennes les pratiques et normes internationales adoptées par l’Organisation visant à améliorer les conditions d’élaboration et de commercialisation des produits vitivinicoles.Quand cette proposition, qui devrait être présentée lors d’une Assemblée générale fin novembre, sera acceptée par les Etats membres de l’OIV, les russophones rejoindront ainsi les italophones, les germanophones, les francophones, les hispanophones et les anglophones qui bénéficient déjà des cinq langues officielles de l’OIV, facilitant ainsi l’échange d’expertise et la participation active d’un réseau scientifique de Pays de longues traditions viticoles.

14 oct 2020

To attend this press conference, journalists are kindly asked to send an email with their name and their professional contact details to press@oiv.int.

14 oct 2020

L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) vient de publier, le 13 octobre 2020, la décision arbitrale dans le cadre du différend qui concerne les subventions à Boeing, qui permet à l’Union européenne de demander à l’Organe de Règlement de Différends l’autorisation de prendre des contre-mesures à l'égard des États-Unis pour un montant ne dépassant pas, au total, 3.993.212.564 USD par an. La décision du 13 octobre fait écho à l’autorisation donnée par l’OMC, il y a un an, aux Etats-Unis, de surtaxer des produits européens pour 7,5 milliards de dollars.Il s’agit d’un conflit vieux de 16 ans, lié aux subventions nationales perçues par deux géants de l’aéronautique – Airbus et Boeing. Les préjudices estimés des deux côtés tout au long de ce conflit ne peuvent pas être compensés, estiment les parties, uniquement par des mesures qui concernent la construction et commerce des aéronefs. Il est alors autorisé de prendre des sanctions sur d’autres produits. C’est ainsi que le vin se trouve être une monnaie d’échange dans un conflit qui à priori le concerne très peu. Les sanctions prises par les Etats Unis l’année dernière dans le cadre du même différend ont déjà fortement touché le secteur européen du vin. La décision du 13 octobre ouvre plusieurs voies de négociation aux deux parties. La première est celle d’une escalade de nouvelles mesures de rétorsion. En effet, les Etats-Unis sont loin d’avoir atteint les 7.5 milliards de dollars autorisés l’année dernière et l’Union Européenne a maintenant la possibilité de commencer à déployer un plan de sanctions à hauteur de 4 milliards de dollars. La deuxième voie est celle de dialogue et de sortie des produits qui ne sont pas liés directement au conflit de la négociation.Bien que cette guerre entre deux géants montre l’importance qu’a le vin pour les économies, l’OIV appelle à ce que l’occasion soit saisie et que tous les efforts nécessaires soient faits pour rétablir les conditions d’un libre commerce pour le vin.En rappelant que « le secteur du vin a été fortement touché par la crise du COVID19 partout dans le monde et qu’il est impacté par les évènements liés au changement climatique » le Directeur général de l’OIV Pau Roca a appelé à « ne pas ménager les efforts à tous niveaux afin de limiter les facteurs de stress et œuvrer pour faciliter la reprise. »

23 Sep 2020

Le mardi 22 septembre, le directeur général de l'OIV, Pau Roca, et le secrétaire général de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, ont accueilli des intervenantes du secteur de l'œnotourisme et des participants du monde entier pour un webinaire organisé en collaboration par les deux organisations.Organisé en coopération avec le Think Tank international d’experts en œnotourisme et modéré par Mariëtte du Toit-Helmbold, basée au Cap, ce webinaire a été consacré au thème « Innover dans l’œnotourisme dans le contexte de la Covid-19 ».Des intervenantes d’Argentine, du Chili, de France, d’Italie et d’Espagne ont partagé leur expérience récente sur la manière dont ils ont fait face à l’impact de la Covid-19 sur leurs activités œnotouristiques. Certaines tendances communes ont émergé sur comment innover afin de repenser et recréer l’œnotourisme dans le contexte actuel. L’importance des marchés locaux, des nouveaux partenariats, des expériences en plein air et de la transformation numérique a été soulignée.Lire communiqué de presseSi vous avez été dans l’impossibilité d’y assister en direct, vous pouvez visualiser le webinaire au complet en cliquant ici :

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