À l’occasion du 37ème Congrès mondiale de la vigne et du vin, le directeur général de l'OIV, Jean-Marie Aurand, a présenté un bilan global du secteur vitivinicole, ainsi que le dernier focus spécial de l’OIV. Cette année, ce rapport prête une attention spéciale au marché des vins mousseux.
- La superficie viticole mondiale s’élève à 7519 mha en 2013
- En dépit d’une diminution de la superficie viticole, la production mondiale de raisin a connu une augmentation (751 Mio q) en 2013
- La première estimation du volume de vin produit en 2014 est de 271 Mio hl
- Le marché des vins mousseux s’est développé au cours des dernières années : en 10 ans, la production s’est vue augmentée de plus de 40 %, avec une hausse de 30 % de la consommation
Focus spécial de l’OIV sur le marché des vins mousseux
Présentation PPT [EN]
Au cours d'une réunion de travail avec le Président de l'Institut National du Vin (INAVI) Jose Lez Secchi et les membres du directoire, il a fait une présentation de la situation du secteur vitivinicole et de ses grandes évolutions à l'échelle mondiale. Cette présentation a été suivie d'un échange sur le positionnement de la viticulture uruguayenne dans ce contexte et les grands enjeux auxquels elle est confrontée.
Le Président de l'INAVI a confirmé sa volonté de renforcer encore la présence de l'Uruguay dans les différentes instances de travail de l'Organisation.
Lors d'un entretien avec le Ministre de L'Agriculture Ing.Agr.Tabare Aguerre, ce dernier a souligné la volonté du Gouvernement de développer le secteur vitivinicole en favorisant la production de vins de qualité et en valorisant l'image du cépage Tanat. Le Ministre a par ailleurs exprimé le vœux que l'Uruguay puisse accueillir prochainement un Congrès Mondial de l'OIV.
Enfin, Jean-Marie Aurand a assisté à la remise des prix aux entreprises vitivinicoles ayant participé aux "Catas solidarias", démarche de solidarité envers les populations défavorisées.
Celui-ci a souligné l’intérêt porté par l’Azerbaïdjan à l’OIV et la volonté de son pays de s’impliquer pleinement dans les travaux de l’Organisation.
S. E. M. Elchin Amirbayov a par ailleurs confirmé que le Festival de la Vigne et du Vin aurait lieu à nouveau à Gandja en octobre 2015 et serait l’occasion d’inaugurer le Musée de la Vigne et du Vin.
Jean-Marie Aurand s’est félicité de la qualité des relations avec les autorités azerbaidjanaises, ainsi que de la volonté de celles-ci de renforcer leur présence dans les différentes instances de travail de l’Organisation. Il a confirmé qu’il se rendrait au Festival de Gandja, au cours duquel sera notamment organisée une session de formation à la dégustation de vins, selon le cahier de charges de l’OIV.
Enfin, l’ambassadeur a indiqué le souhait de son pays d’accueillir dans un proche avenir le Congrès de l’OIV.
Répondant à l’invitation des professeurs Vasco Boatto – président à l’Université de Padoue et directeur du Centre Universitaire de Conegliano, et Eugenio Pomarici – professeur à l’Université de Naples et par ailleurs président de la Commission « Economie et Droit » de l’OIV, le directeur général de l’OIV s’est rendu au Centre de Formation et Recherche en Viticulture et Œnologie de Conegliano les 9 et 10 décembre 2014.
A cette occasion, Jean-Marie Aurand a fait, devant une assemblée réunissant des enseignants chercheurs, des étudiants et des professionnels du secteur vitivinicole, une présentation de l’OIV et des principaux enjeux du secteur vitivinicole dans les années à venir.
Le Centre de Formation et de Recherche de Conegliano a été fondé en 1876 (les plus ancien d’Italie). Il assure une formation professionnelle et universitaire dans les secteurs de la Viticulture et de l’Œnologie, ainsi qu’une activité de recherche dans ces différents domaines.
Le déplacement s’est prolongé par des discussions avec les présidents et directeurs des « Consorzio » de tutelle du Prosecco et la visite d’entreprises du secteur. Ces rencontres ont donné lieu à divers échanges sur la situation du marché du vin et ses évolutions.
Cette conférence a été coordonnée et organisée par VIMAC (Fondation vigne, environnement et consommateurs), avec la collaboration de l’Association vinicole catalane, de l’Institut du Cava, du département de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et du milieu naturel du gouvernement de Catalogne, de l’INCAVI (Institut catalan de la vigne et du vin) et de divers sponsors et organisations patronales.
En représentation de l’OIV, le chef de l’unité Viticulture, M. Mario de la Fuente, a présenté les actions menées dans le domaine de la durabilité vitivinicole au sein des différentes commissions et groupes d’experts de l’Organisation, basées fondamentalement sur cinq axes :changement climatique, empreinte hydrique, réduction des pesticides en viticulture et normalisation des LMR, recommandations sur les échanges de matériel végétal et définition de principes généraux pour la viticulture durable, en se basant sur les aspects environnementaux, sociaux et économiques.
Les exposés techniques ont mis l’accent sur certaines questions de grande importance au regard de la durabilité, telles que la réduction de l’utilisation du cuivre, les applications de silices sur les vignes et la recherche d’alternatives aux produits phytosanitaires dans le vignoble, l’emploi de matériaux durables et recyclables dans le secteur vitivinicole, les méthodes de calcul et les indicateurs de durabilité (projet ECO-PROWINE) ou l’utilisation de machines agricoles basées sur des combustibles alternatifs, tel que le biodiesel, la biomasse ou l’hydrogène. De même, les administrations présentes ont rappelé le compromis souscrit en matière de réduction des gaz à effet de serre pour 2020 (Bureau espagnol du changement climatique, OECC) et ont présenté l’état d’avancement de la nouvelle réglementation de l’UE sur la production biologique.
Au sein d’un débat ouvert, des experts en viticulture, environnement et écologie ont participé à cet important forum, durant lequel il a été souligné que la durabilité du vignoble se base sur une gestion raisonnable de la production, de l’environnement, du rendement économique et des aspects sociaux, autant de questions qui concernent aussi bien les consommateurs que le secteur.
Dans le cadre du défi considérable que constitue l’obtention d’un nouveau système productif durable, l’implication de l’ensemble du secteur vitivinicole (producteurs, entreprises, administrations, etc.) s’avère nécessaire. En ce sens, le cadre juridique et les recommandations présentes et futures devront être concrètes, flexibles et globales afin de pouvoir apporter des réponses raisonnables au secteur vitivinicole.
En définitive, EcoSostenibleWine a mise en évidence que le secteur vitivinicole est à même d’assumer ce défi et de satisfaire aux exigences des consommateurs, chaque jour davantage préoccupés par la durabilité et tout ce qu’elle implique, en réclamant des produits en accord avec ces principes.