Presse

Medias

18 fév 2016

Lors d’un entretien avec Yann Juban, adjoint au Directeur général de l’OIV, Eduard Grama a rappelé l’importance qu’il attache au secteur vitivinicole ayant lui-même dirigé une cave réputée de Moldavie.Il s’est félicité des bonnes relations qui existent avec l’OIV, et il a clairement insisté sur la nécessité de développer l’échange d’expertise avec le réseau scientifique et technique de l’OIV. Ce renforcement passera par une participation régulière d’experts et le projet d’ateliers techniques au profit de la filière moldave en coopération avec l’Office national de la vigne et du vin, comme l’a souligné son Directeur, M. Dumitru Munteanu, qui participait à l’entretien.Yann Juban a fait part de sa satisfaction sur l’organisation du concours de Chisinau qui respecte pleinement les règles du Patronage de l’OIV et permet de constater l’évolution qualitative des produits vitivinicoles moldaves dans le cadre des investissements engagés par la réforme du secteur. A l’image d’un évènement qui avait eu lieu au siège de l’OIV il y a quelques années, le projet d’une présentation des vins moldaves à Paris a également été envisagé avec le ministre.

17 fév 2016

L’une des thématiques centrales de cette conférence a concerné la gestion intégrée des ravageurs et des maladies basées sur le développement de nouvelles technologies de précision et de contrôle de l’application des pesticides, en préservant l'innocuité des aliments et en favorisant le développement durable du secteur vitivinicole. La représentation de l’OIV a été assurée par le chef de l’unité Viticulture, Mario de la Fuente, qui a réalisé une présentation des actions entreprises au sein de la Commission « Viticulture » eu égard à la réduction et l’utilisation raisonnée des pesticides dans le vignoble.Ces journées, présidées par la directrice générale de l’École supérieure d’agriculture de Barcelone (ESAB), ont compté sur la présence de plus de 60 orateurs appartenant à de nombreux centres de recherche et/ou universités du monde entier, ainsi que d’une forte représentation des principaux fabricants de produits phytosanitaires, pesticides, équipements d’application, d'étudiants, etc., réunissant chaque jour jusqu'à près de 200 personnes.

Les travaux se sont organisés autour des axes thématiques suivants : fonctionnement et performances du pulvérisateur, paramètres et normes ; formation de l’opérateur de produits phytosanitaires ; efficacité biologique de la pulvérisation ; application de précision ; réduction des pertes lors de l’application ; caractérisation physique de la goutte lors de la pulvérisation et applications pratiques sur arbres fruitiers.
Les activités programmées ont permis d'assister au total à 12 présentations de posters, 45 communications orales et 3 exposés d’ouverture, centrés sur les problèmes et défis existants, avec pour objectif d’essayer de fixer les bases requises pour permettre des avancées scientifiques et technologiques en matière d’application de pesticides. Ces débats ont permis d'apporter une contribution au transfert technologique de ces avancées au sein du secteur vitivinicole, en particulier dans l'optique de sa durabilité et de sa gestion intégrée.Les nouveaux défis et préoccupations du secteur vitivinicole sont en grande mesure du ressort de l’OIV. En atteste l'incorporation prioritaire de la promotion d’une viticulture durable (qui affecte la gestion des pesticides entre autres facteurs) au sein d’un des cinq axes établis pour le Plan stratégique 2015-2019 de l’Organisation. Dans le cadre de son engagement pour la durabilité, l’OIV travaille depuis 1987 sur une série de résolutions : dans les domaines de la production intégrée (VITI 01-1999 et CST 01-2004), de la préservation de la biodiversité (VITI 01-2002), de la production biologique (ECO 460-2012), et bien entendu dans celui de la production durable (CST 01-2004, CST 01-2008 et VITI 422-2011). De même, l’Organisation a travaillé sur la gestion des différents organismes nuisibles et maladies, comme par exemple les phytoplasmes (VITI 03-2006) ou les maladies du bois (VITI 02-2006).L’OIV a en outre adopté trois résolutions sur les limites maximales de résidus de pesticides. Deux d’entre elles favorisant la création d’un recueil des listes officielles des États membres ou autres organismes internationaux présentant les limites maximales de résidus (LMR) dans les raisins (VITI 01-2007) et dans le vin (OENO 14-2006), et la troisième s’attachant à l’adoption d'une méthodologie normalisée pour la détermination des résidus de pesticides dans le vin par méthode extractive (OENO 436-2012). Le Groupe d’experts « Protection de la vigne et techniques viticoles » (PROTEC) continue aujourd’hui à travailler sur différents challenges intrinsèquement liés à la durabilité, la gestion intégrée ou l’application de produits phytosanitaires au travers de diverses actions :
  • Principes généraux de la vitiviniculture durable. Aspects environnementaux, sociaux et économiques (CST 12-518). Guide d’application de la vitiviniculture durable (CST 13-530).
  • Réduction ou utilisation raisonnée des pesticides en viticulture. Au cours de ces conférences ont été présentés les résultats préliminaires d'un questionnaire relatif à l'application de pesticide et soumis aux États membres.
  • Harmonisation globale des LMR et des protocoles d’application des pesticides. Il est fortement recommandable de normaliser les protocoles pour l’utilisation des pesticides et d’aller plus loin dans le domaine de l’harmonisation des LMR pour les mêmes substances actives employées en viticulture dans le monde entier.
Les journées se sont soldées par une participation très satisfaisante du secteur de l’application de produits phytosanitaires et pesticides. Tous les défis qui y ont été posés seront abordés dans une plus ou moins grande mesure à l’avenir, et l’OIV espère pouvoir continuer à travailler aux côtés de l’ensemble de la filière pour une viticulture plus durable.

09 fév 2016

Jean-Marie Aurand s’est félicité de la qualité des relations entre la Roumanie et l’Organisation qui trouvent leurs racines dans plus de 90 ans d’histoire commune puisque la Roumanie a été l’un des membres fondateurs.La délégation roumaine est très active au sein de l’OIV. La Roumanie a accueilli le Congrès en 2013 à Bucarest et c’est à l’ambassade de Roumanie à Paris qui a eu lieu l’an dernier la cérémonie de remise des Prix de l‘OIV.S.E. M. Luca Niculescu a confirmé tout l’intérêt que son pays portait aux travaux de l’Organisation, ce au moment où le secteur vitivinicole roumain est engagé dans un vaste processus de modernisation.C’est dans ce contexte que la Roumanie se propose d’organiser cette année une présentation de vins au siège de l’OIV.

25 jan 2016

Ce travail va permettre de proposer très rapidement la mise en ligne du nouveau site web de l’Organisation, l’accès au patrimoine scientifique et technique de l’OIV via la numérisation de son Bulletin et la rationalisation des structures de travail (groupes d’experts) adaptées au Plan Stratégique. « Le développement durable, le changement climatique, les attentes du consommateur et du citoyen sont devenus incontournables pour un secteur vitivinicole de plus en plus globalisé » a rappelé Jean-Marie Aurand en indiquant que l’OIV se devait d’être au centre de ces préoccupations. A cette fin il a confirmé, qu’à côté des sujets traditionnels relatifs aux normes techniques et aux bonnes pratiques, l’OIV allait développer ses travaux en ce qui concerne les questions environnementales au sein d’une nouvelle structure spécialement dédiée.

Dès avril 2016, un nouveau groupe d’experts « ENVIRO » prendra en charge de façon pluridisciplinaire les problématiques en matière de développement durable et de changement climatique afin d’élaborer une approche complète et cohérente.
Il s’agit de promouvoir une vitiviniculture plus compétitive grâce aux innovations et à la valorisation des produits, mais aussi plus durable. Après avoir salué les délégués et les représentants du Corps Diplomatique qui marquaient par leur présence nombreuse l’attachement des Etats membres de l’OIV à ses activités, Jean-Marie Aurand a remercié les experts et les professionnels qui contribuent à l’expertise de l’OIV et participent au rayonnement de son action. La Présidente de l’OIV, Mme Monika Christmann a également souhaité que 2016 fasse progresser les dossiers en cours d’étude à l’OIV et s’est réjouie de pouvoir agir avec les nouveaux Présidents de Commissions et Sous-Commissions élus en 2015. Elle a rappelé l’importance de maintenir un haut niveau d’exigence scientifique et technique qui permette à l’OIV de jouer pleinement son rôle de référence mondiale pour le secteur viti-vinicole, notamment vis-à-vis du Codex Alimentarius. L’année 2016 verra également, pour la première fois, la tenue du Congrès Mondial de la Vigne et du Vin et de l’Assemblée générale de l’OIV au Brésil, à Bento Gonçalves, du 24 au 28 octobre 2016.

20 jan 2016

L’augmentation du nombre d’ouvrages présentés au Jury des Prix de l’OIV est liée non seulement à l’enrichissement de la bibliographie sur la vigne et le vin dans le monde entier par les nombreux auteurs, mais est due également à l’importance d’une reconnaissance à l’échelle internationale des Prix de l’OIV : une référence dans un secteur toujours en mouvement et en plein développement.Pour tout savoir sur le Jury des Prix et les Prix de l’OIV : télécharger le document

  • Ce qu’apporte le Prix décerné par le Jury des Prix
  • Quelles sont les catégories déterminées par le Jury des Prix
  • Quelles sont les modalités et conditions pour proposer la candidature d’un livre
Réponses et palmarès sur http://www.oiv.int/fr/lorganisation-internationale-de-la-vigne-et-du-vin/prix-de-loiv , contact jurydesprix@oiv.intInscriptions jusqu’au 28 février chaque année : fiche d’inscription à télécharger

18 jan 2016

Outre une rencontre avec le Ministre Fédéral allemand pour l’Alimentation et agriculture, Christian Schmidt. Monika Christmann et Jean-Marie Aurand ont eu plusieurs entretiens avec les Ministres et les représentants des Etats membres de l’OIV présents à Berlin.Au cours d’un déjeuner au Parlement à l’initiative de Mme Kordula Kovac membre du Bundestag et par ailleurs présidente du « Groupe Vin », la présidente et le directeur général de l’OIV se sont entretenus avec M. Edmond Panariti, ministre de l’agriculture albanais. Le ministre s’est montré très intéressé pour l’OIV et ses missions à un moment où l’Albanie veut relancer la production viticole et moderniser le secteur.

23 déc 2015

En juillet, Claudia Quini, la Présidente de l’OIV a distingué le Dr Karl-Heins Wilms (sur la photo : Michael Koeller en sa représentation), qui pendant plus de 20 ans a consacré son activité professionnelle au service du vin comme chef de la délégation allemande à l’OIV. Elle a souligné l’exemplarité de la participation allemande à l’OIV qui dans cette période a accueilli deux congrès mondiaux et obtenu deux présidents de l’Organisation.M. Yves Bénard, vice-président de l'OIV, a rendu hommage, à titre posthume, à son collègue œnologue d’Italie, le professeur Roberto Ferrarini. Il a été directeur de recherche et de services de développement, de recherche universitaire ; Professeur en sciences et technique œnologique à l’Université de Vérone, membre de l'Académie Italienne de la Vigne et du Vin; membre de la délégation italienne au sein de l’O.I.V. pour le ministère de l'Agriculture notamment au sein de la Commission Œnologie et du Groupe d’experts « technologie du vin».M. Jean-Marie Aurand, Directeur général de l’OIV, a distingué, à titre posthume, M. Serge Hochar qui participait depuis 20 ans aux activités de l’OIV et a été un acteur majeur pour la rénovation et l’évolution du secteur vitivinicole du Liban. Il a été l’un des artisans de la création de la Loi viticole du Liban en 2000, fondateur et Président de l’Union viticole du Liban et plus récemment président de l’Institut de la Vigne et du vin, il a su positionner les vins du Liban sur la scène internationale, ambassadeur infatigable au service d’une passion et d’une vision de la viticulture de son pays.En octobre, la Présidente de l’OIV, Monika Christmann a remis le mérite de l’OIV à Jean-Luc Dairien, actuellement Directeur général de l’institut français de l’origine et de la qualité (INAO). Elle a souligné la contribution de M. Dairien au secteur vitivinicole tant au niveau national dans ses fonctions de Directeur de l’ONIVINS que pendant les 10 ans consacrés à la Commission Economie et Droit de l’OIV comme secrétaire scientifique et Président.Signalons enfin, que l’OIV a décerné également son Mérite à James Finkle, décédé en septembre 2015 avant de recevoir cette reconnaissance. Il a présidé pendant près de 17ans la Fédération internationale des vins et spiritueux (FIVS). Sous son impulsion la Fédération s’est imposée comme le représentant de l’industrie vitivinicole, notamment comme observateur actif auprès de l’OIV ou du Codex Alimentarius. L’OIV salue la mémoire d’un homme passionné qui s’est consacré au développement de l’activité vitivinicole mondiale.

10 déc 2015

Dans le cadre des relations qu’entretient le secrétariat général de l’OIV avec la République Populaire de Chine depuis de très nombreuses années, l’OIV a le plaisir de vous informer de la traduction et de la publication en chinois du Recueil des méthodes internationales d’analyse des vins et des moûts de l’OIV [p.1-292] [p.293-595] [p.596-830].En 2013 lors des différentes rencontres entre d’une part le centre technologique d’inspection et de Quarantaine de la région de Guangdong (IQTC) et le China National Research Institute of Food and Fermentation Industries, il avait été proposé par les responsables chinois de traduire le Recueil des méthodes internationales d’analyse des vins. Ces responsables avaient d’ailleurs été invités à participer à l’époque aux réunions de la Sous-commission des méthodes d’analyse.Cette publication revêt une grande importance compte tenu que les centres d’inspection et de quarantaine sont notamment chargés des opérations de contrôle pour les produits importés en Chine. Ainsi, la traduction en Chinois du Recueil de l’OIV est un pas supplémentaire à la reconnaissance internationale des méthodes d’analyse adoptées par l’OIV.Le Recueil des méthodes internationales d’analyse des vins a été publié pour la première fois en 1962. Il est réédité et mis à jour régulièrement, intégrant chaque année les méthodes complémentaires approuvés par l’Assemblée générale et établis annuellement par la Sous-commission des méthodes d’analyse.Le Recueil joue un grand rôle pour l’harmonisation des méthodes d’analyse. Beaucoup de pays viticoles ont introduit dans leur propre réglementation ses définitions et ses méthodes. Par ailleurs, certains accords bilatéraux relatifs au commerce du vin reconnaissent que les méthodes d’analyse publiées par l’OIV, prévalent comme méthodes de référence pour la détermination de la composition analytique du vin dans le cadre des opérations de contrôle et contribuent ainsi à faciliter le commerce international.L’OIV tient tout particulièrement à remercier les responsables du centre technologique d’inspection et de Quarantaine de la région de Guangdong pour les travaux et l'engagement qu'ils ont mis dans cet important travail de traduction du Recueil des méthodes internationales d'analyse des vins de l'OIV.

03 déc 2015

En présence d’anciens présidents comme Jacques Puisais, Ezio Rivella, Pietro Pittaro et Vicente Sanchez Migallon, les co-présidents actuels ont souligné l’importance acquise par les œnologues au niveau mondial qui ont su accompagner l’évolution du secteur vitivinicole mondial en passant d’un rôle palliatif de carences ou de défauts à celui visant à sublimer les vignerons, les terroirs et les cépages du monde entier. Jacques Puisais s’est plu a affirmer que l’oenologie était la seule science qui réunissait au fond des verres toutes les autres, que ce soit la chimie, la physique, la pédologie, la climatologie, la géographie, l’histoire et tant d’autres…La Présidente de l’OIV, Mme Monika Christmann s’est dite fière d’être œnologue et a remercié les œnologues et l’UIOE pour leur forte implication dans les travaux techniques de l’OIV et dont elle a su apprécier les compétences lors qu’elle présidait la Commission Œnologie de l’OIV. Jean-Marie Aurand, le Directeur général de l’OIV, a également rappelé combien l’UIOE jouait un rôle important comme Observateur auprès de l’OIV notamment pour définir au niveau mondial la fonction et le titre d’œnologue qui a permis la révision adoptée en 2013. Serge Dubois a indiqué que l’UIOE allait renforcer sa visibilité à l’OIV et serait évidemment très attentive à l’adaptation du programme international de formation des œnologues en cours de discussion.La soirée de célébration du 50ème anniversaire de l’UIOE a également été marquée par la présence du Ministre de l’Agriculture de l’Uruguay, M. Tabaré Aguerre qui a mis en évidence l’importance du secteur vitivinicole dans l’agriculture de son pays en se réjouissant que l’Institut national de vitiviniculture de l’Uruguay soit présidé par un œnologue, José Lez Secchi, également vice-président de l’UIOE et en invitant les œnologues du monde à participer au Congrès Mondial de la Vigne et du Vin de l’OIV qui se tiendra dans son pays en 2018.L'Union Internationale des Œnologues a pour but de représenter au niveau international les organisations nationales des Œnologues; d'assurer la défense à tout niveau de cette catégorie professionnelle; de s'opposer à l'emploi abusif du titre d'œnologue; de mantenir la cohésion, la solidarité et les relations entre les diverses associations, ainsi que d'agir auprès des pouvoirs nationaux et internationaux compétents, afin d'uniformiser les procédés biologiques, les méthodes d'analyse, chimique, physique, microbiologique et sensorielle, d'organiser une formation uniforme des oenologues dans les divers pays vinicoles en harmonisant le contenu des études, la durée des cours et les diplômes délivrés, de faire en sorte que l'oenologue puisse prendre en charge l'exécution et le contrôle de certains procédés œnologiques.De g. à d. José Lez Secchi, Guillermo Dighiero Arrarte (ambassadeur d’Uruguay), Serge Dubois, Tabaré Aguerre, Monika Christmann, Jean-Marie Aurand, Riccardo Cotarella.

01 déc 2015

Au cours de cette journée à laquelle ont également participé les ministres en charge de l’agriculture ou de l’environnement, ou leur représentant de l’Allemagne, de l’Australie, de la Bulgarie, de l’Espagne, de l’Estonie, de la France, du Japon, de la Lituanie, du Maroc, de la Nouvelle Zélande, de la Pologne et d’Uruguay ainsi que le Directeur général de la FAO, les représentant de la Banque mondiale et du FIDA, de nombreux instituts de recherche ainsi que les représentants des Organisations non gouvernementales, les travaux ont essentiellement porté sur la contribution des de l’agriculture à la séquestration du CO2 dans le cadre de l’initiative de recherche internationale 4 Promille. L’objectif est de renforcer les politiques publiques et les programmes de recherches afin d’améliorer les stocks de matière organique des sols de 4 pour 1000 par an. Une telle augmentation permettrait de compenser l’ensemble des émissions des gaz à effet de serre de la planète. La séquestration du carbone dans les sols agricoles est une des contributions de l’agriculture et de la forêt, à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’OIV s’est associé à cette initiative qui vise à œuvrer à la transition vers une agriculture productive, durable fondée en particulier sur une gestion adaptée des sols. Ces objectifs coïncident largement avec les actions en cours à l’OIV en matière de viticulture durable et de changement climatique.
Diese Ziele stimmen weitgehend mit den Arbeiten überein, die in der OIV derzeit im Hinblick auf den nachhaltigen Weinbau und den Klimawandel durchgeführt werden. L’OIV, qui a placé en tête de ces 5 axes stratégiques pour 2015-2019 la promotion d’une viticulture durable en prenant en compte les défis du changement climatique, a adopté en 2011 les principes généraux du Protocole OIV de calcul du bilan des gaz à effet de serre (GES) pour le secteur vitivinicole (Resolution OIV-CST 431-2011).Ce protocole définit les principes de calcul des émissions et de séquestration des gaz à effet de serre, exprimés en équivalents de dioxyde de carbone, dans le domaine de la vigne et du vin. Les objectifs spécifiques du Protocole de l’OIV pour les GES sont :
  • aider les entreprises du secteur vitivinicole à élaborer un inventaire des GES qui représente une comptabilisation fidèle et juste de leurs émissions, au travers de l’utilisation d’approches et de principes normalisés,
  • simplifier et réduire les coûts d’élaboration d’un inventaire des GES,,
  • mettre à disposition du secteur des informations susceptibles d’être utilisées pour la mise en place de stratégies efficaces de gestion et de réduction des émissions de GES,
  • accroitre la cohérence et la transparence des calculs et des communications relatives aux GES entre les différentes entreprises et programmes travaillant sur les GES.
Sur cette base l’OIV a adopté en 2015 un inventaire des émissions et des séquestrations qui est destiné à fournir des informations spécifiques sur les éléments à prendre en considération pour le calcul des émissions de GES d’une entreprise ou d’un produit particulier selon les périmètres considérés. (Resolution OIV-CST 503AB-2015).Ces travaux se poursuivent dans le cadre du programme de travail annuel afin d’élaborer un référentiel permettant de collecter les données et en développant une approche détaillée et multicritère dépassant le cadre de la seule approche « carbone » en s’attachant notamment aux aspects de la gestion de l’eau, de la biodiversité et de la réduction des pesticides.

Newsletter

Consultez notre dernière newsletter

Inscrivez-vous pour recevoir notre newsletter

Contact Média