
Titulaire de la chaire de technologie des aliments des universités de Valence, dont elle fut la première ingénieure agronome en 1966, et de Navarre, la professeure Casp était connue internationalement pour ses travaux et publications en matière de technologie et sécurité alimentaire.
Membre de la délégation espagnole à l’OIV, elle y a notamment présidé le groupe d’experts « Formation » de 2001 à 2007 et largement contribué à la mise en place de la base de données des formations vitivinicoles internationales. Son implication pour le monde universitaire et de la recherche s’est également poursuivie comme Présidente d’Association Universitaire Internationale du Vin (AUIV), observatrice à l’OIV.
Elle laisse le souvenir d’une personnalité chaleureuse aux qualités humaines appréciées et aux compétences scientifiques reconnues.
L’OIV s’associe à la douleur de son époux et de sa famille.

(c) Eva Mañez

Du 13 au 17 septembre s’est tenu à Fangshan à proximité de Pékin la première édition du « Forum international vins et cuisine chinoise.
Placée sous le patronage de l’OIV, cette manifestation avait pour objectif de promouvoir le vin en Chine en association avec la cuisine chinoise.
Une vingtaine d’experts (sommeliers, master of wine, top-chefs, journalistes spécialisés) dont un tiers en provenance de pays étrangers ont procédé à la sélection des meilleures associations entre une douzaine de plats traditionnels de la cuisine chinoise et un échantillon de vins sélectionnés parmi 300 vins en provenance du monde entier. Une exposition internationale de vins ainsi d’une série de conférences sur le thème « vin et culture » étaient également au programme.

Organisée avec le soutien d’une vingtaine d’entreprises vitivinicoles du district de Fangshan et l’appui du gouvernement du district, cet évènement a réuni plusieurs milliers de participants.
A cette occasion, le directeur général de l’OIV a dressé, après une présentation de l’Organisation, un panorama du secteur vitivinicole à l’échelle mondiale et des principaux enjeux d’avenir avec un focus particulier sur les différentes démarches visant à promouvoir la vitiviniculture au travers de sa dimension historique et culturelle.

Au cours de ce déplacement en Chine, Jean-Marie Aurand a rencontré à Pékin M. QU Dongyu, vice-ministre de l’agriculture en charge de la coopération internationale et a été reçu par M. BIAN Zhenhu, président de la CFNA – China Chamber of Commerce of Import and Export of Foodstuffs and Native Produce, entité émanant du Ministère chinois du Commerce.


Le directeur général s’est félicité du développement des relations entre la Chine et l’OIV en particulier avec les régions qui ont un statut d’observateur (Yantai dans le Shandong et Ningxia), mais aussi avec la faculté d’œnologie de l’Université de Yangling.
L’OIV reçoit un nombre croissant de sollicitations dans l’ensemble des régions viticoles chinoises au moment où le secteur vitivinicole chinois connait un fort développement.
Jean-Marie Aurand a exprimé à ses interlocuteurs le vœu que cette coopération puisse trouver son aboutissement dans une adhésion pleine et entière de la Chine à l’OIV.
Avec une superficie de 875 000 hectares dont 85% destiné à la production de raisin de table, le vignoble chinois est le deuxième au monde.
La Chine se situe au premier rang des pays producteurs et consommateurs de raisins de table. La production de vin atteint 11,5 millions d’hectolitres (8ème rang mondial) pour une consommation de 17 millions hl, plaçant la Chine au 5ème rang mondial.

Cette manifestation placée sous le patronage de l'OIV a rassemblé plus de 350 participants du monde de l'industrie, de la recherche et de l'administration.
Une trentaine de chercheurs et d'experts, dont un quart en provenance de pays étrangers ont exposé leurs travaux dans les différents domaines : viticulture, œnologie et économie avec un focus particulier sur les nouveaux enjeux liés au changement climatique et aux questions environnementales.
Jean-Marie Aurand a fait en ouverture de la conférence une présentation de l'OIV et de ses missions suivie d'un panorama de la situation du secteur vitivinicole à l'échelle mondiale ; il a par ailleurs mis en exergue les grands enjeux à venir en matière de compétitivité, d'environnement et d'attentes des consommateurs.
En présence de la déléguée suppléante d'Afrique du Sud à l'OIV, Mme Wendy Jonker, de plusieurs experts dont Jan Booysen, Yvette Van der Merwe et Pierre Van Rensburg, le directeur général s'est félicité de la très bonne implication des experts sud-africains dans les travaux de l'Organisation.

L’Afrique du Sud qui est membre de l’OIV depuis 1963 dispose d’un vignoble de 130 000 hectares, produit 10 millions d’hectolitres de vin, c'est le 7ème producteur mondial.
C’est également un important producteur et exportateur de raisins de table avec une production annuelle de 280 000 tonnes, dont plus de 90% sont exportés.

Pour assister à cette conférence de presse, les journalistes sont priés d’adresser un email avec leur nom et leurs coordonnées professionnelles à press@oiv.int
Date : mardi 24 octobre 2017
Heure : 11h00
Lieu : Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV), 18 rue d’Aguesseau, Paris 75008 Métro Madeleine ou Concorde


A l’invitation de la ville de Bordeaux, du CIVB et du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, les juristes spécialisés en droit du vin échangent autour du thème : le droit du vin en pratique : respect des lois, négociations et règlements des différends.
Devenu mondial, le secteur de la vigne et du vin, a ainsi généré un droit spécifique qui l’environne et qui nécessite une expertise internationale assurée par l’AIDV (Association Internationale des Juristes du Droit de la Vigne et du Vin), ses membres et son réseau.
L’avocat allemand Thomas Schmitz, le président de l’AIDV, se plait à croire que Montesquieu, magistrat-vigneron, sans doute un des premiers juristes du vin qui s’était, en son temps, opposé aux restrictions des plantations, aurait particulièrement apprécié la thématique qui permet des débats sur les moyens alternatifs de résolution des conflits, la mise en œuvre des contrôles viticoles ou, pour la première fois, un panel de juges français, australien et canadien peuvent comparer les modalités de validités des preuves.

30 ans après la première conférence tenue en Champagne en 1987, le Directeur du Conseil des Grands Crus Classés en 1855, Sylvain Boivert, membre actif de l’AIDV accueille au Palais de la Bourse ces deux journées de conférence en se réjouissant, qu’après la Toscane en 2016 et avant la Napa Valley l’an prochain, Bordeaux puisse recevoir l’élite du monde juridique du vin pour ces rencontres annuelles qui connaissent en 2017 un succès inégalé, alliant l’expertise juridique à l’attractivité de Bordeaux et à l’art de recevoir de quelques Grands Crus Classés.
Formé au Master de droit de la vigne et du vin de Bordeaux, Sylvain Boivert apprécie également l’ouverture de l’AIDV qui permet à une cinquantaine d’étudiants en masters de droit du vin de Bordeaux et de Reims d’assister gratuitement à cette conférence et ainsi rencontrer les meilleurs experts internationaux en la matière.

Comme le souligne le secrétaire général de l’AIDV Yann Juban, juriste et adjoint au Directeur général de l’OIV qui a placé cette conférence sous son patronage, « à la suite de la création d’une science œnologique au XIXe siècle et au développement d’un vignoble mondial après la crise phylloxérique au XXe siècle, un véritable droit spécifique de la vigne et du vin s’est mis en place, tant au niveau national, régional qu’international ». Citant Montesquieu, il précise qu’en matière vitivinicole également : « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires ».
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L’AIDV (Association Internationale des Juristes du Droit de la Vigne et du Vin) a été fondée en 1985, par des juristes européens et américains, dans le but de créer un forum d’études et de débats sur les questions juridiques concernant la communauté viticole et le commerce du vin, à travers le monde. L’AIDV regroupe aujourd’hui plus de 300 adhérents, individuels et institutionnels, originaires de 30 pays sur les cinq continents.
L’AIDV vise à associer les instances compétentes à ses travaux afin de les informer du droit vitivinicole dans d’autres pays et de contribuer ainsi à son évolution dans le sens d’une harmonisation sur le plan international, notamment au travers de son statut d’observateur après de l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin) et de l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.
L’AIDV compte parmi ses membres des avocats, des juges, des fonctionnaires, des notaires, des professeurs d’Université de droit, des étudiants, des dirigeants d’entreprises ou d’organisations professionnelles et des associations. L’AIDV traite des questions de droit rural, de la propriété intellectuelle et de la contrefaçon, des contrats, du commerce, du droit économique et de la fraude, de la publicité, de l’environnement, de jurisprudence, de contentieux, d’arbitrage et de toutes autres questions juridiques appliquées au secteur de la vigne et du vin, de façon comparative et internationale.