Cette Conférence était placée sous le patronage de l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin et le Dr. Jean Claude Ruf, coordinateur scientifique de l'OIV agissait en tant que président de la conférence, accompagné de M. Salvador Manjón, directeur du SEVI.
Cette conférence s’est tenue devant un très grand nombre de participants issus du secteur vitivinicole.
Cet évènement placé sous le patronage de l’OIV et membre de VINOFED (Fédération Mondiale des Grands Concours Internationaux de Vins et Spiritueux) englobe 5 grands concours en compétition : Riesling du monde, Pinot gris du monde, Gewurztraminer du monde, Sylvaner du monde et Pinot Blanc du monde). L’année précédente, 850 vins en provenance de 21 pays ont été présentés.
Précédemment, la présidente de l'OIV a participé à la treizième édition du concours international « Bacchus » à Madrid, Espagne, entre le 20 et 24 mars 2015. Sous le patronage de l'OIV, ce concours a regroupé près de 1651 échantillons de vins en provenance de 18 pays.
Lors de ces compétitions internationales, Claudia Quini assume les fonctions de commissaire délégué de l’OIV afin de s’assurer du respect de la norme OIV des concours internationaux des vins. Chaque année, seule une trentaine de concours internationaux bénéficie du Patronage de l’OIV qui garantit des conditions d’organisation, de sélection et de palmarès comparables, tant dans l’intérêt des producteurs que des consommateurs.
- Légère croissance du vignoble mondial (7554 mha, + 8 mha) : la Chine devient le deuxième vignoble mondial avec près de 800 mha.
- La production mondiale de vin se situe dans une bonne moyenne (279 millions d'hectolitres), après les forts volumes de 2013 (291 millions d'hectolitres).
- La consommation mondiale de vins en 2014, estimée à 240 Miohl, enregistre une légère baisse de 2,4 Miohl par rapport à 2013, dans un contexte global de stabilisation depuis 2009.
- En 2014, les échanges mondiaux de vin ont repris leur augmentation en volume (104 Miohl) (+2%), pour une valeur stable à 26 Mrd EUR.
- Premières estimations des vendanges 2015 : légère baisse dans l’hémisphère sud.
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Il a publié plus de 30 articles scientifiques et détient plusieurs brevets. En tant que chef de file mondial dans l'industrie du vin, il a officié durant de nombreuses années à titre de délégué officiel des États-Unis auprès du Groupe d'experts Technologie du vin de l'Office international de la vigne et du vin (actuelle OIV). Il était également actif dans la Sous-commission de l'OIV dédiée aux Méthodes d'analyse et dans le Groupe d'experts en charge de la rédaction du Code des pratiques œnologiques de l'OIV.
En reconnaissance de ses contributions à cette organisation, il s'est vu remettre le Prix du Mérite de l'OIV en 1999, étant l'un des très rares Américains à recevoir un tel honneur.
Président du Comité technique de l'Institut du vin des États-Unis pendant deux décennies, il a grandement contribué à orienter avec succès le travail de ce groupe dans de nombreux domaines essentiels pour les industries du raisin et du vin. Il a également présidé de nombreux sous-comités de l'Institut du vin traitant avec les organes règlementaires tels que le Bureau des alcools, du tabac et des armes à feu (BATF), le Département de l'Agriculture, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), l’Agence pour la protection de l'environnement (EPA), aussi bien au niveau fédéral que national, la Commission californienne en charge de la qualité de l'air (ARB) ainsi qu’avec plusieurs agences de gestion de la qualité de l'eau et des déchets.
Il a reçu le très convoité Prix du Mérite de la Société américaine pour l'œnologie et la viticulture (ASEV). Il a d'abord servi la Société en tant que directeur de projets techniques, puis en tant que président, et plus tard en tant qu’éditeur du American Journal of Enology and Viticulture. Il a œuvré comme éditeur de la section œnologie de cette publication ainsi que de celle consacrée à l'analyse du vin au sein des Méthodes officielles d'analyse de l’Association internationale des chimistes analystes officiels (AOAC) pendant près de trente ans, organisation dont il a également été élu membre. Il a servi d'agent de liaison entre l'AOAC et la Société américaine pour l'œnologie et la viticulture pendant plus de 30 ans.
L’Ambassadeur a rappelé que la Géorgie, le cœur du Caucase, était un des berceaux de la viticulture mondiale. Depuis des millénaires on y cultive la vigne dans des conditions climatiques et géologiques idéales. Les pépins les plus anciens, recueillis en plusieurs points du pays, remontent à huit mille ans au moins avant notre ère et appartiennent à l'espèce Vitis Vinifera. A ce jour en Géorgie on compte 525 cépages autochtones qui sont cultivés.
Le directeur général de l’OIV, M. Jean-Marie Aurand a salué la deuxième édition de cette présentation et a remercié la Géorgie pour sa forte implication de dans les activités de l’OIV depuis le Congrès mondial à Tbilissi en 2010. Précisant qu’il se rendrait début juin dans ce pays, M. Aurand a souligné la renaissance des vins géorgiens. Petits viticulteurs, coopératives et domaines viticoles indépendants, rivalisant de qualité.
M. Giorgi Samanishvili, Président de l'Agence Nationale du Vin de Géorgie (GNWA) a présenté les différentes facettes de l’histoire et des enjeux de la viticulture géorgienne en insistant sur le fait que le vin est à la fois une richesse, une partie de la culture et un atout pour la Géorgie. La vigne est présente partout, elle est profondément ancrée dans la vie quotidienne des géorgiens, dans la poésie, la peinture, l’architecture.
Cette culture de la vigne et du vin sont intimement liés à l’histoire de la Géorgie. Les traditions de la viticulture ont été traitées soigneusement et transmises de génération en génération. Depuis décembre 2013, la méthode traditionnelle de vinification en Qvevri (une grande jarre en argile) figure sur la liste du patrimoine culturel de l'Unesco.
Gaumarjos, à votre santé en Géorgien!