Acidification par traitement avec échangeurs de cations- Moût
RÉSOLUTION OIV-OENO 442-2012
ACIDIFICATION PAR TRAITEMENT AVEC ÉCHANGEURS DE CATIONS - MOÛT
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT l’article 2, paragraphe 2 ii de la convention datée du 3 avril 2001, portant création de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin.
CONSIDÉRANT le travail effectué par le groupe d'experts « Technologie »,
CONSIDÉRANT la fiche 2.1.3.1 relative à l’acidification du moût publié dans le « Code International des Pratiques Œnologiques »
DÉCIDE, suivant une proposition de la Commission II « Œnologie » d’introduire en partie II, chapitre 2 du « Code International des Pratiques Oenologiques » les pratiques et traitements œnologiques suivants :
Chapitre 2. MOÛTS
2.1.3.1.4. ACIDIFICATION PAR TRAITEMENT AVEC ÉCHANGEURS DE CATIONS
Définition :
Extraction physique partielle de cations des moûts afin d’en accroître l’acidité de titration et l’acidité réelle (diminution du pH) à l’aide d’un échangeur de cations.
Objectifs :
- Augmenter l’acidité de titration et l’acidité réelle (diminution du pH)
- Se référer aux objectifs de la fiche générale Acidification 2.1.3.1 Acidification
Prescriptions :
- Le traitement sera effectué à l’aide de résines échangeuses de cations régénérées en cycle acide.
- Le traitement doit se limiter à l’élimination des cations en excès.
- Pour éviter la production des fractions du moût, le traitement sera réalisé de manière continue, avec l’incorporation en ligne du moût traité au moût original.
- Comme alternative, la résine pourra être introduite directement dans la cuve du moût, en quantité requise, puis séparée par tout moyen physique approprié.
- L’acidification ne peut être effectuée qu’à la condition que l’acidité initiale ne soit pas augmentée de plus de 54 meq/l. Lorsque les vins et les moûts sont acidifiés, l’augmentation nette cumulée ne doit pas dépasser 54 meq/l.
- L’ensemble des opérations sera placé sous la responsabilité d’un œnologue ou d’un technicien qualifié.
- Les résines utilisées doivent être conformes aux prescriptions du Codex Œnologique International
Recommandation de l’OIV :
Admis