A l’invitation du président de la conférence Saint-Yves, plus ancienne association de juristes du Grand-Duché de Luxembourg, William Lindsay Simpson et du directeur de l’Institut Vitivinicole Robert-Ley également délégué du Luxembourg à l’OIV, Jean-Marie Aurand a donné le 15 mars une conférence dans la capitale consacrée au rôle normatif de l’OIV et son impact sur le secteur vitivinicole mondial.
Cette conférence ouverte à un public varié : représentants du secteur vitivinicole, ambassadeurs, membres des institutions de l’Union Européenne travaillant au Grand-Duché, avocats et juristes… accueillait également le ministre de l’Agriculture, la Viticulture et la Protection des consommateurs Fernand Etgen.
Dans son propos introductif le ministre a fait une présentation de la viticulture luxembourgeoise mettant en exergue les gros efforts faits par les viticulteurs pour améliorer la qualité des vins soutenus en cela par les politiques publiques mises en œuvre.
1250 ha de vignes sur les rives de la Moselle
Le Grand-Duché compte 1250 ha de vignes sur les rives de la Moselle pour une production moyenne annuelle de 110000 hl de vin dont 90% de vins blancs, parmi lesquels 25% de crémants.
M. Fernand Etgen a rappelé que le Luxembourg était l’un des huit membres fondateurs de l’OIV en 1924 et assuré le directeur général du plein engagement de son pays dans l’Organisation.
Jean-Marie Aurand a dressé un panorama de la situation du secteur vitivinicole à l’échelle mondiale mettant en évidence les grands enjeux à venir et le rôle de l’OIV dans ce contexte.
Il s’est par ailleurs réjoui de la forte implication du Luxembourg dans les travaux de l’OIV et du soutien sans faille que le Grand-Duché apporte à l’Organisation.