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09 Juil 2020

Ingénieur Général du génie Rural, des Eaux et des Forêts, Georges Dutruc-Rosset a connu une carrière exceptionnelle au sein de l’administration agricole française. Successivement adjoint au Directeur départemental de l’Agriculture et de la Forêt du Pas de Calais, de Seine et Oise, du Gard et Chargé de mission pour l’aménagement du Parc National des Cévennes de 1967 à 1972, il a ensuite dirigé de nombreux organismes : Directeur Général de la Société de la Mise en valeur de l’Auvergne et du Limousin à Clermont-Ferrand (SOMIVAL) (1972-1975),Directeur adjoint de l’Office National Interprofessionnel du Bétail et des Viandes (ONIBEV) (1976-1980),Directeur adjoint de l’Aménagement au Ministère de l’Agriculture et de la Forêt (1981-1986)Chef de la Mission « Programmes Intégrés Méditerranéens » (PIM) (1986-1987),Directeur de l’Office National Interprofessionnel des Fruits, des Légumes et de l’Horticulture (ONIFLHOR) (1987-1993),Directeur de l’Office Interprofessionnel des Viandes, de l’Elevage et de l’Aviculture (OFIVAL) (1993-1995). En qualité de Directeur du Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Philippe Vasseur (1995-1996), il sera proposé comme candidat de la France pour succéder à Robert Tinlot à la Direction générale de l’OIV. Elu en Afrique du Sud en 1996, il assurera son mandat jusqu’en 2003 et l’élection de Federico Castellucci à ce poste. Son mandat a été principalement consacré à la période d’audit et de réforme de l’OIV, pendant lequel l’Accord du 3 avril 2001 portant création de l’Organisation a été négocié et signé, ainsi que le règlement intérieur de l’OIV. Ancien commissaire en chef de première classe de la marine (honoraire), commandeur de la Légion d’Honneur et du Mérite National, commandeur du Mérite Agricole, membre de l’Académie d’Agriculture de France, Georges Dutruc-Rosset vouait une passion pour la chasse, ce qui le conduisit à être commissaire des domaines de Rambouillet et de Marly-le-Roi à son départ de l’OIV. L’OIV salue la mémoire de cet ancien Directeur qui mit ses compétences au service de la restructuration de l’OIV et présente à son épouse Yvonne et ses enfants ses condoléances attristées.Georges Dutruc-Rosset.

28 juin 2020

Cet évènement, modéré par Jacques-Olivier Pesme, directeur du Centre de recherche œnologique de l’UBC, a également compté avec la participation des intervenants suivants : Laura Catena (directrice générale, Bodega Catena Zapata, fondatrice et membre du comité d’administration, Institut Catena du vin), Linda Reiff (présidente et directrice générale, Napa Valley Vintners Association) et Pierre-Louis Teissedre (professeur à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV) de l’Université de Bordeaux et expert de l’OIV).Le directeur général de l’OIV a insisté sur le fait que nous ne disposons que d’« une planète vin » (One Wine Planet), titre adopté pour sa présentation. Il a soulevé la question de savoir comment et pourquoi en prendre soin le mieux possible. Si l’on ne devait retenir que quelques mots de cette intervention, ce serait les suivants : anticipation, évolution, conservation et résilience. La situation actuelle constitue un tournant intéressant pouvant servir de point de départ, étant donné que, comme l’a indiqué le directeur général, « chaque crise fait partie d’une évolution, et [que] nous devons observer comment évoluent d'autres systèmes ». Le changement climatique va assurément constituer un défi encore plus important. Selon lui, « la valeur suprême doit [désormais] être le maintien en vie de cette planète ». En termes biologiques, cela peut être réalisé en prêtant attention au fonctionnement des écosystèmes matures, où les pertes d’énergie sont minimisées malgré leur complexité. Cette idée fondamentale, récemment développée par le directeur général de l’OIV, questionne la manière dont l’économie va recréer ses modèles. Pour envisager des modèles futurs, nous devons en observer d’autres et voir comment « les écosystèmes majeurs, aussi divers et complexes soient-ils, s’avèrent efficients du point de vue énergétique ».Pau Roca est convaincu que « la prochaine économie ne mesurera pas la performance humaine en termes de croissance, mais en termes de conservation de la nature ». Le secteur vitivinicole a pleine conscience de la problématique du changement climatique, et a été pionnier dans l’adoption de comportements adéquats. Le suivi rapproché des cultures et l’utilisation de registres historiques illustrent cette relation de longue date. Enfin, il a conclu en faisant référence à deux atouts du secteur vitivinicole. Premièrement, la chaîne de valeur efficiente propre au secteur vitivinicole. En effet, la forte segmentation des prix ainsi que les liens étroits avec le terroir et l'origine constituent des avantages pour le secteur du vin. Deuxièmement, la multiplicité des acteurs, « la diversité et la complexité étant des facteurs clés pour la performance globale et la résilience », comme l’a résumé Pau Roca.En conclusion, Pau Roca estime que l’économie vitivinicole peut constituer un « paradigme de durabilité » et bénéficie de nombreux éléments lui permettant d’assurer son succès au sein de la future économie.

04 juin 2020

Le 29 mai, l'OIV a organisé un webinaire intitulé « La gestion de la récolte pendant la crise de la Covid-19 dans l’hémisphère sud quels enseignements en tirer ? ». La situation délicate à laquelle ils ont été confrontés au cours des trois derniers mois a fait l’objet d’un débat entre cinq experts de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l’Afrique du Sud, du Chili et de l’Argentine, à savoir :

  • Tony Battaglene, directeur général de Australian Grape and Wine Incorporated,
  • Jeffrey Clarke, directeur général des affaires juridiques de New Zealand Winegrowers,
  • Yvette Van Der Merwe, directrice exécutive de South Africa Wine Industry Information and Systems (SAWIS)
  • Aurelio Montes, président de Wines of Chile,
  • Daniel Rada, directeur de l’Observatoire argentin du vin / professeur d’économie internationale de l’Université nationale de Cuyo, Argentine.
En partageant leurs visions et expériences, chaque orateur a fourni une perspective importante à tous ceux qui, dans l’hémisphère nord, s’apprêtent à vendanger dans les prochains mois.Modéré par Antonio Graça (Portugal), secrétaire du Groupe d’experts « Développement durable et changement climatique » de l’OIV, ce webinaire a recensé 518 participants issus de 46 pays. Si vous avez été dans l’impossibilité d’y assister en direct, vous pouvez visualiser le webinaire au complet en cliquant ici : À votre attention, nous en résumons les principales idées dans cet article.Des réponses efficaces des gouvernementsEn Nouvelle-Zélande, la filière vin a travaillé main dans la main avec le gouvernement qui, selon Jeffrey Clarke, « a fourni des réponses très efficaces », permettant des résultats satisfaisants car « le gouvernement a placé sa confiance en la filière ». Selon ses termes, mener à bien la récolte et la vinification tout en garantissant l'absence de transmission de la Covid-19, sous des conditions de confinement strictes, a constitué « un réel défi » mais s'est avéré « possible ». En dépit du succès patent de cette gestion, « une certaine réduction des volumes récoltés là où la récolte manuelle était impossible » a été observée, de même qu’une « augmentation substantielle des coûts et du stress ».En Australie, il était fondamental « de disposer d’une source fiable et unique sur laquelle compter », et Tony Battaglene a expliqué comment Australian Grape and Wine Incorporated s’est converti en porte-parole médiatique et point de contact du gouvernement pour les mesures d’aide. « Sans ces aides, il aurait été impossible de maintenir l’activité et de finir la récolte », a-t-il déclaré. Comme l’a mentionné Tony Battaglene, les flux de main d’œuvre, de marchandises et d’approvisionnement en intrants pour le secteur vitivinicole australien ont été maintenus tout au long de la crise de la Covid-19, avec l’adoption de mesures telles que :
  • plans de gestion des risques en place,
  • protocoles de nettoyage,
  • hygiène et disponibilité adéquate de produits de désinfection,
  • distanciation sociale et mise en place de tours de travail,
  • utilisation de protocoles de traçabilité.
Tony Battaglene a également souligné l’importance du rôle des outils numériques, qui ont permis la tenue de dégustations virtuelles, de foires vinicoles virtuelles et de programmes de tourisme en réalité virtuelle. Il a cependant exprimé ses préoccupations pour l’avenir : « les conséquences économiques ne s’est pas encore fait ressentir. Le plus dur est à venir pour de nombreuses petites entreprises, alors que nous entrons en récession, l'emploi va tarder à revenir à ses niveaux d'avant la Covid-19, et la récupération de la confiance des entreprises et des consommateurs sera longue à s’imposer » Trouver des solutions au travers de la créativitéEn Afrique du Sud, depuis les débuts de la pandémie jusqu’au 23 mars, le vin n’a pas été considéré comme partie prenante de l’agriculture, ce qui a compliqué la situation du secteur dans le pays, aggravée par l’interdiction de la vente d’alcool sur le marché sud-africain.Finalement, comme l’a indiqué Yvette Van Der Merwe le 26 mars, « les activités de récolte et de stockage ont été considérées comme essentielles pour prévenir la perte de biens agricoles primaires ». Face à « la réponse variable du gouvernement concernant le marché local et les exportations, certains éléments clés ont été identifiés », a-t-elle déclaré, citant plusieurs initiatives telles que :
  • trouver des manières innovantes et créatives de consolider les relations avec les clients,
  • opportunités identifiées,
  • commerce en ligne/ventes directes,
  • numérisation/développent et application de technologies,
  • nouveaux partenariats,
  • collaboration –et relations clients renforcées.
L’anticipation s’avère vitaleDaniel Rada a fait partager une analyse de la réponse du secteur vitivinicole argentin face à la Covid-19, en énumérant les moyens mis en œuvre pour mener à bien le processus. Au début de sa présentation, Daniel Rada a mis en garde l’hémisphère nord en répétant le mot « anticiper ». Parmi les mesures adoptées durant la crise, il a signalé :
  • les outils numériques et leur utilisation comme éléments clés pour la mise en œuvre des activités,
  • l’augmentation du degré d’utilisation des technologies disponibles,
  • la mise à disposition d’informations auprès de tous les acteurs de la chaîne industrielle,
  • les prêts émis par le gouvernement national destinés à aider les caves à assumer les coûts de main d’œuvre,
  • le maintien des niveaux d’emploi,
  • la formation et l’enseignement.
Aurelio Montes a expliqué qu’au Chili, au mois de février, au moment où la crise de la pandémie débutait, la récolte des raisins blancs avait déjà commencé. En mars, réalisant la gravité de la pandémie, elle a été « accélérée ». Craignant les mesures pouvant être prises par les autorités, l’association Wines of Chile a organisé diverses réunions avec les autorités chiliennes afin d’expliquer l’importance de la mobilité des travailleurs pendant la récolte. Selon l’orateur, il était fondamental d’éviter une interruption du travail dans les vignobles. « Les autorités ont eu une réaction très positive et ont réalisé que l’imposition de trop nombreux obstacles à la mobilité des travailleurs aurait un très fort impact. Nous avons donc continué à travailler, en mettant en place des mesures pour maintenir la sécurité des personnes, comme par exemple distanciation sociale, masques, gants, lavage des mains, augmentation des temps d’activité (principalement dans les caves), etc. », a-t-il expliqué.Ainsi, malgré la menace de la pandémie, la récolte s’est déroulée dans d'assez bonnes conditions au Chili. « Nous avons fini la récolte la troisième semaine d’avril, alors que le nombre de cas était encore très faible au Chili », a-t-il ajouté, avant de féliciter les travailleurs chiliens : « ils ont continué à travailler avec grande responsabilité et passion, ne manquant pas une seule journée de travail ». Au sujet des conséquences de la crise, Aurelio Montes pense que le problème est davantage d’ordre commercial, avec une diminution de la « consommation sur place ». « Les ventes en ligne ont compensé un peu les faibles niveaux de vente que nous avons eu dans le segment de la consommation sur place (qui représente 75 % de notre valeur totale). Mais heureusement, la situation s’améliore dans l’hémisphère nord, et la Chine, qui constitue un marché important pour nous, s’ouvre peu à peu », a-t-il conclu.
CONCLUSIONS
La résilience, la planification et la transparence sont des facteurs décisifs« Si nous mettons à profit les enseignements tirés des crises passées pour préparer les crises futures, nous serons mieux préparés à les gérer ». Le modérateur, Antonio Graça, a commencé ses conclusions en insistant sur l’importance de la transparence dans la gestion de la crise de la Covid-19, à laquelle l’orateur néo-zélandais, Jeffrey Clarke, avait fait référence. Et d’ajouter : « la transparence dans tous les processus, et pas uniquement pendant la crise, mais en vue de la planification de toute crise future éventuelle, donne un sentiment de confiance à tous les acteurs et toutes les parties prenantes de la chaîne de valeur ». En ce sens, Antonio Graça a également rappelé un autre point crucial soulevé par Yvette Van Der Merwe : l’importance de la coordination. « Couplée à une solide planification, la coordination de tous les acteurs est essentielle, et susceptible de déterminer le succès ou l’échec de toute incitative entreprise sur ces questions ».Enfin, une impulsion vers la numérisation « Nous disposions déjà de nombreux outils numériques, mais nous n’étions pas poussés à commencer à les utiliser, et maintenant que vous (dans l’hémisphère sud) les avez utilisés, en conséquence de la crise, ils resteront », a déclaré le modérateur, en expliquant qu’il est « très important que l’hémisphère nord [réalise] qu’il existe parfois des options disponibles que nous n’utilisons pas, non pas parce qu’elles ne sont pas bonnes ou n’ont pas de valeur, mais parce que nous avons l’habitude de faire les choses comme nous les avons toujours faites, et qu’il existe toujours une inertie au changement ». Et de conclure : « un effort concerté destiné à surmonter cette inertie constitue toujours un bon point de départ pour sortir d’une crise en bonnes conditions ».Antonio Graça.La coordination avec les gouvernements et les autorités locales est essentielleLa coordination avec tous les acteurs de la filière est très importante. Des mécanismes et outils de communication clairs sont requis afin de faire passer le message selon lequel le secteur vitivinicole est essentiel et joue un rôle important dans la vie des communautés rurales en termes d’emploi, d’activité économique, de paysage, etc. Une coordination avec les autorités gouvernementales est requise pour garantir la continuité sûre et efficiente des opérations durant la crise, mais également pour garantir un appui financier et organisationnel après la crise afin de permettre aux opérateurs de se remettre des conséquences de cette dernière. Le rôle de l’OIVLa pandémie de Covid-19 a montré que l’OIV dispose des moyens pour jouer un rôle essentiel dans une gestion de crise. Tout d’abord, le message suivant lequel le rôle de la vitiviniculture est essentiel doit être renforcé et promu. Ensuite, le partage d’expériences et d'informations en cas de crise ou de bouleversements technologiques majeurs est à même d'aider les gouvernements et les acteurs de la filière à mieux s'adapter aux nouvelles conditions. Il ne fait aucun doute que l’OIV se doit de rester un partenaire important des gouvernements.

19 mai 2020

On 29 May at 12pm CET, the OIV will hold a webinar on how the pandemic hit the Southern Hemisphere during the grape harvest. 5 speakers from the Southern Hemisphere will explain how the vitivinicultural sector adapted to the situation on short notice to ensure the continuity of the grape harvest, what means and tools were implemented and what consequences it had.PROGRAMMEIn the current situation, it is the role and privilege of the International Organisation of Vine and Wine (OIV) to help inform and support the wine sector. The OIV relies on an international panel of experts from 47 countries and works on sharing and disseminating good practices throughout the world.Moderated by Antonio Graça, Secretary of the Sustainable Development and Climate Change experts group of the OIV (Portugal), this webinar will bring together five speakers from Argentina, Australia, Chile, New Zealand and South Africa to discuss the challenges of managing the COVID 19 crisis at grape harvest time in the Southern Hemisphere.SPEAKERSTony Battaglene, AustraliaChief Executive of Australian Grape and Wine IncorporatedJeffrey Clarke, New ZealandGeneral Manager Advocacy & General Counsel of New Zealand WinegrowersYvette Van Der Merwe, South AfricaExecutive Manager, South Africa Wine Industry Information and Systems (SAWIS)Aurelio Montes, ChilePresident, Wines of ChileDaniel Rada, ArgentinaDirector, Argentine Wine Observatory / Professor of International Economics, National University of Cuyo, Argentina MODERATORAntónio GraçaHead of Research and Development at Sogrape Vinhos SA, Secretary of Sustainable Development and Climate Change experts group - OIV

REGISTRATIONS
OIV Webinar [EN]Friday 29 May 12 pm (CET)Please register hereAbout the speakersTony BattagleneTony Battaglene is the Chief Executive of Australian Grape and Wine Incorporated (Australian Grape & Wine). Australian Grape & Wine is Australia’s national association of grape and wine producers, representing their interests at the national and international level. Australian Grape & Wine was incorporated on 1 February 2019 after Winemaker’s Federation of Australia (WFA) and Wine Grape Growers Australia merged to form a single representative body. Prior to taking on the Chief Executive role at Australian Grape and Wine, Tony Battaglene was Chief Executive of WFA.Vice president of the Economy & Law OIV commission Tony Battaglene as had a distinguished career working in the research, policy and agri-political space. He has worked as a scientist and economist before moving into a policy role with the Australian government.Jeffrey ClarkeJeffrey Clarke has been General Manager Advocacy & General Counsel of New Zealand Winegrowers since 2014. New Zealand Winegrowers is the unified national organisation for all of New Zealand's winemakers and independent grape growers. The organisation currently has approximately 700 grower members and 700 winery members.He is a Vice-President of FIVS (International Federation of Wines and Spirits), represents New Zealand industry at meetings of the International Organisation of Vine and Wine, and is a Director of The Tomorrow Project, a social change charity working to make responsible drinking the norm in New Zealand.Yvette van der MerwePresident of the Expert group on Economic analysis, markets and consumption under the Economy Commission at the OIV, Yvette van der Merwe is the Chief Executive Officer of South African Wine Industry and Systems (SAWIS). She deals with certification of wine in terms of the Wine of Origin Scheme of the Liquor Products Act and the management of statistical information in terms of the Marketing of Agricultural Products Act.Aurelio MontesAurelio Montes is a graduate Agricultural Engineer from the Catholic University of Chile and a renowned Chilean oenologist. He is a pioneer in hillside plantations in Chile and contributed to the recognition of Chilean wines abroad. Aurelio's own winery, Montes Wines, pays specific attention to the development of a sustainable culture at all stages of the production process. He also worked on wine-growing regions that were originally not planted with vines and explored new areas to cultivate vines.Daniel RadaGraduated in Economics, Daniel Rada is Tenured Professor of International Economics at the Faculty of Economic Sciences, of the National University of Cuyo, and Lecturer in International Monetary Economics at the same university.From 2008 to 2014, he worked as Assistant General Manager of the Corporación Vitivinícola Argentina (COVIAR), in charge of the Administration and Financial Management. During this period, he was involved in issues related to the wine industry, addressing aspects of corporate strategy development, sectoral studies, monitoring of the strategic plan (development of goals, indicators, etc.), project evaluation and development of information on the vitivinicultural sector.He was in charge of the formulation and implementation of the Argentine Wine Observatory project and is currently its Director.About the moderatorAntónio GraçaAntónio Graça is the Head of Research and Development at Sogrape Vinhos SA. He holds a MSc. degree in Oenology. In 2009, he cofounded PORVID - Portuguese Association for Grapevine Diversity, being in its Board of Directors since. He acts as Secretary with the Sustainable Development and Climate Change expert group of the OIV. He assisted in the creation of the first European research agenda for the wine industry by the CEEV - Comité des Entreprises Européennes de Vin, published as position paper in 2016. Antonio has published several scientific works, co-authored OIV expertise documents and is currently focusing on genetic resources conservation, climate change adaptation, resilience and precision management of production systems.

18 mai 2020

L’Organisation mondiale de la vigne et du vin a le regret de vous informer de l’annulation/du report du 43ème Congrès mondial de la vigne et du vin qui devait se tenir en 2020 à Santiago du Chili. Nous avons également été informés par l’Ouzbékistan de son souhait de reporter le Congrès prévu en 2021 à Samarkand. Le Congrès mondial de la vigne et du vin représente un moment clé de la vie de l’OIV. Habituellement célébré chaque année sur invitation d’un des 47 États membres, ce Congrès constitue un lieu de rencontre et d’échange de points de vue et de connaissances pour des scientifiques de différents horizons. Y sont présentés les résultats de travaux menés dans les domaines de la viticulture, de l’œnologie, de l’économie et des développements réglementaires du secteur, ainsi que sur la sécurité des aliments et les impacts sur la santé. Pour 2020, des scientifiques du monde entier avaient été invités au Chili pour présenter leurs travaux et partager leur expérience sur la thématique : « Adaptation aux nouveaux scénarios : les défis de la production, de la société et du marché ». L’OIV travaille actuellement sur une manière de promouvoir les congrès sous un autre format afin de compenser l’annulation de ces réunions les deux prochaines années. De plus amples informations seront communiquées en temps utile. Entre-temps, vous pouvez consulter ici les résumés des communications des congrès précédents. Au nom du comité d’organisation au Chili et du Secrétariat de l'OIV, nous vous remercions de votre attention et espérons pouvoir vous retrouver au prochain Congrès mondial de la vigne et du vin. Nous restons à votre entière disposition pour toute autre question à ce sujet sur papers[at]oiv.int. Prenez bien soin de vous ; l’OIV vous prie de recevoir ses sincères salutations.

14 mai 2020

In an effort to keep the pace of the digitalisation process that is currently affecting all sectors of the economy, including the international public sector, the OIV intends to contract a consultant/partner to collaborate on the design and planification of a comprehensive and detailed strategy of digital transformation of the organisation.Behind this project there is the awareness that the OIV needs a global view on IT projects to update and optimise its capacity and efficiency in terms of both internal/external communication with its stakeholders and data/information management.All information here

06 mai 2020

Dans le souci de s'adapter à la situation exceptionnelle actuelle, l'OIV introduit des mesures dérogatoires concernant la dispersion géographique des jurés des concours internationaux. L’OIV soutient l'activité du secteur vitivinicole en invitant les concours à recourir à des dégustateurs ressortissants nationaux durant cette période transitoire. Soucieuse de porter un message institutionnel fort dans ces temps de trouble, l’OIV non seulement permet, mais enjoint, les organisateurs à faire appel à des dégustateurs ressortissants nationaux ayant une expérience avérée des concours internationaux. Cette réponse institutionnelle s’inscrit dans une prise de conscience de la nécessité de réduire les déplacements afin de limiter la propagation du virus. Cette mesure dérogatoire temporaire s’étend du 6 mai 2020 au 31 décembre 2021.OIV règles dérogatoires aux concours liées au COVID-19A propos du patronage de l’OIV

03 mai 2020

Lors de sa création en 1930, le « Prix de l’Office International du Vin» vise à récompenser 3 catégories différentes de publications, par l’attribution d’une somme d’argent destinée à encourager la recherche.1°) « l’étude des questions intéressant la chimie vinicole et l’oenologie »,2°) « le meilleur travail original sur un procédé permettant de déceler l’adjonction du sucre au moût ou au vin »,3°) « les meilleurs travaux intéressant le vin »Lire article completArticle I

21 avr 2020

EN 2019

  • La superficie viticole mondiale est estimée à 7,4 Mioha et est stable depuis 2016
  • La production mondiale de vin, hors jus et moûts, est estimée à 260 Miohl, en nette diminution par rapport à la production historiquement élevée de 2018
  • La consommation mondiale de vin est estimée à 244 Miohl, soit +0,1 % par rapport à l'année précédente
  • Le marché mondial des exportations de vin a augmenté à la fois en volume, estimé à 105,8 Miohl (+1,7 %), et en valeur. avec 31,8 Mrd EUR (+0,9 %)
  • Les premières estimations de la production de vin dans l'hémisphère Sud indiquent de faibles volumes attendus pour 2020 dans la majorité des pays (à l'exception de l'Afrique du Sud et de l'Uruguay)
Consulter communiqué de presseNote de conjoncturePrésentation PPT [EN]

19 avr 2020

The Director General of the OIV invites you to :A live webcast press conference, available with simultaneous interpreting into English, French, Spanish, Italian and German.Thursday, 23 AprilFrom 12 to 2PM.To follow the web conference, please click on this link: https://live.kudoway.com/br/110113476848Useful information:Join the meeting via computer:•You must be on Google Chrome or Firefox•Have your headset with microphone ready•When the time comes, join the meeting by clicking on this link:https://live.kudoway.com/br/110113476848Join the meeting via smartphone:•Download the KUDO app: App Store, Play Store•Have your headset with microphone ready•When the time comes, open the KUDO app, click 'join with session ID' and join the meeting by entering the following session ID: 110113476848

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