Cette compétition, organisée par l’Institut sous le patronage de l’OIV, a rassemblé près de 300 échantillons de 15 pays et a connu un vrai succès. Une conférence s’est tenue en préambule de ce concours, au cours de laquelle Jean-Marie Aurand a présenté la situation du marché vitivinicole mondial, ainsi que ses tendances et a mis en exergue le rôle de l’OIV dans ce contexte.
Au cours d’un entretien avec le vice-ministre de l’agriculture, M. Sergey Levin, ce dernier a présenté au directeur général le programme de développement de la viticulture russe, récemment adopté par le gouvernement. Ce programme prévoit un doublement de surface de vigne d’ici 2020, avec un objectif d'atteindre une surface de 140 mha. Le cadre législatif est également en cours de révision, avec notamment un projet de loi sur la protection des indications géographiques. C’est dans ce contexte que le vice-ministre a indiqué sa volonté de renforcer la participation de la Russie dans les différentes structures de travail de l’OIV. Jean-Marie Aurand s’est félicité de ces évolutions. Il a par ailleurs indiqué l’importance des normes internationales telles qu’élaborées par l’OIV dans un contexte de globalisation accrue des échanges des vins et spiritueux et d’attentes de plus en plus exigeantes des consommateurs sur la qualité et l’authenticité des produits.
Enfin, le directeur général a été reçu à l’Académie des sciences de la fédération de Russie et a rencontré l’Union des œnologues et viticulteurs.